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Le Secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres dénonce les violations commises par le «polisario»

Dans la copie avancée de son nouveau rapport au Conseil de sécurité sur le Sahara, le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a sommé le «polisario» de rencontrer les fonctionnaires de la Minurso à Rabouni, en Algérie, et non à l’est du dispositif de défense au Sahara marocain. Mettant en avant le calme et la stabilité qui règnent au Sahara marocain, le responsable onusien n’a pas omis de rappeler les manifestations et protestations qui secouent les camps de Tindouf, en Algérie, avec la participation de centaines de personnes vivant dans ces camps. Le rapport soumis aux membres du Conseil de sécurité a mis en exergue les efforts du Royaume pour progresser vers la solution politique au différend régional sur le Sahara marocain. Il a rappelé dans ce sens la main tendue du Maroc à l’Algérie ainsi que l’esprit positif et l’atmosphère constructive et de respect ayant marqué les Tables rondes à Genève en présence, complète et entière, durant toutes les réunions, de toutes les parties concernées : Maroc, Algérie, «polisario» et Mauritanie.

Le Secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres  dénonce les violations commises par le «polisario»

Le processus des «Tables rondes» consacré par le SG de l’ONU
Le Secrétaire général de l’ONU a mis en exergue les discussions approfondies entre le Maroc, l’Algérie, la Mauritanie et le «polisario» lors des première et deuxième Tables rondes de Genève sur les moyens de parvenir à une solution politique, réaliste, pragmatique et durable basée sur le compromis, conformément à la résolution 2440 du Conseil de sécurité. Dans son document soumis au Conseil de sécurité, le responsable onusien a souligné l’esprit positif et l’atmosphère constructive et de respect qui ont marqué les Tables rondes à Genève en présence, complète et entière, durant toutes les réunions, de toutes les parties concernées. Il a indiqué, dans ce sens, que les Tables rondes de Genève ont permis de réunir des participants ayant des vues divergentes pour se mettre d’accord sur une nouvelle voie à travers le dialogue. Selon la même logique, le Secrétaire général a affirmé l’importance du processus des Tables rondes et s’est félicité de l’accord de toutes les délégations pour poursuivre ce processus et se réunir de nouveau selon le même format, en appelant toutes les parties à continuer à chercher le compromis. Le rapport en question ne contient aucune référence aux plans obsolètes, inapplicables et irréalistes, enterrés définitivement par l’ONU. De la sorte, il consacre la solution politique réaliste, pragmatique et durable qui repose sur le compromis, comme seule voie vers le règlement du différend sur le Sahara marocain.

La main tendue par le Maroc à l’Algérie
La main tendue par Sa Majesté le Roi Mohammed VI à l’Algérie, dans le Discours Royal du 6 novembre 2018 à l’occasion du 43e anniversaire de la Marche verte, a été mise en exergue dans le rapport SG des Nations unies, Antonio Guterres. Le document a souligné que S.M. le Roi avait appelé à mettre fin à l’absence d’unité au Maghreb et proposé «la création d’un mécanisme politique conjoint de dialogue et de concertation» entre le Maroc et l’Algérie, «sans conditions ni exceptions, selon un agenda ouvert». Un geste qui traduit la volonté du Royaume d’aller de l’avant et d’ouvrir une nouvelle page dans les relations avec son voisin.
Le rapport ajoute que dans le même Discours, Sa Majesté le Roi avait mis l’accent sur le retour du Maroc à l’Union africaine. Un retour qui couronne la vision du Souverain pour le développement et l’unité de l’Afrique et qui renforce les liens de fraternité et d’amitié qui unissent le Maroc avec les pays du continent. Le rapport du Secrétaire général met également en exergue l’engagement du Maroc, annoncé par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, dans le Discours Royal du 6 novembre 2018, pour coopérer de bonne foi avec le Secrétaire général et son Envoyé personnel, aux fins d’établir un processus politique sérieux et crédible, en tenant compte des leçons et des expériences du passé.
Dans son rapport, M. Guterres a aussi rappelé l’audience qui lui a été accordée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, à Rabat, le 11 décembre 2018. Le Secrétaire général a précisé qu’il avait exprimé, lors de cette audience, sa gratitude au Souverain pour l’engagement constructif du Maroc dans le processus politique et lors de la première Table ronde de Genève.

L’Union africaine appuie le processus politique onusien sur le Sahara
Dans la copie avancée de son dernier rapport au Conseil de sécurité sur le Sahara marocain, le Secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a souligné que le Président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki, a assuré son Envoyé spécial pour le Sahara de son soutien aux efforts des Nations unies pour le règlement de ce différend. Le rapport souligne, en outre, que M. Faki a informé l’Envoyé personnel, Horst Köhler, au sujet du mécanisme établi lors du Sommet de Nouakchott de l’Union africaine de juillet 2018. Ce dernier, sous la forme d’une Troïka composée des Présidents sortant, en exercice et entrant de l’UA, ainsi que le Président de la Commission, a été mis en place par la décision 693, avec l’objectif d’«apporter un soutien efficace aux efforts conduits par les Nations unies». Ce qui consacre, ainsi, l’exclusivité onusienne du processus politique sur le Sahara marocain. Le soutien au processus onusien, exprimé par le Président de la Commission de l’UA et repris par le SG de l’ONU, conforte la position exprimée par 38 pays africains, soit presque les trois quarts des membres de l’UA. Ces pays avaient réaffirmé l’exclusivité des Nations unies en tant que cadre unique de recherche d’une solution politique, mutuellement acceptable, réaliste, pragmatique et durable à la question du Sahara marocain, qui repose sur le compromis, et ce lors de la Conférence ministérielle africaine sur l’appui de l’Union africaine au processus politique de l’ONU sur le différend régional au sujet du Sahara, tenue à Marrakech, le 24 mars 2019.

Le «polisario» épinglé pour ses violations répétées des Accords militaires et des Résolutions onusiennes
Une fois de plus, le «polisario» a été épinglé dans le rapport du SG de l’ONU. Le front continue de violer aussi bien les Accords militaires et les Résolutions du Conseil de sécurité que la liberté de mouvement des observateurs militaires de la Minurso. Le rapport soumis au Conseil de sécurité épingle notamment le  pour«polisario» ses constructions à l’est du dispositif de défense, considérées comme des violations de l’Accord militaire n° 1 et des Résolutions 2414 et 2440 du Conseil de sécurité.
De plus, le Secrétaire général a informé les membres du Conseil de sécurité, pour la première fois, que les images satellites fournies aux Nations unies par le Maroc ont permis à la Minurso d’identifier et de confirmer de nouvelles violations, notamment la construction de divers bâtiments à l’est du dispositif de défense, en violation flagrante des Résolutions 2414 et 2440. En outre, M. Guterres met en garde le «polisario» contre le risque majeur de tensions dans la région, provoqué par des exercices militaires des séparatistes dans la zone restreinte, au Sahara marocain. Au-delà de la construction de bâtiments militaires à l’est du dispositif de défense, le Secrétaire général a informé le Conseil de sécurité que le «polisario» continue d’entraver la liberté de mouvement des observateurs militaires de la Minurso, dont les patrouilles à l’est du dispositif de défense sont déjà limitées par l’insécurité qui y règne. Ce réquisitoire du Secrétaire général contre le «polisario» confirme, d’un côté, la non-reconnaissance par l’ONU de la supercherie des «territoires libérés» que le «polisario» tente vainement d’entretenir, et d’un autre côté l’obstination des séparatistes à violer les Accords en vigueur et les Résolutions du Conseil de sécurité, à continuer d’obstruer les activités de la Minurso et in fine à menacer la stabilité régionale.

Les protestations dans les camps de Tindouf interpellent Guterres
Dans la copie avancée de son dernier rapport au Conseil de sécurité sur le Sahara marocain, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, met la lumière sur les manifestations et protestations qui secouent les camps de Tindouf, en Algérie, avec la participation de centaines de personnes vivant dans ces camps. Le rapport révèle que plusieurs manifestations ont été organisées contre la direction du «polisario», y compris celles demandant d’élucider le cas de Khalil Ahmed, disparu en Algérie depuis 2009, ainsi que les restrictions sur l’acquisition des biens.
En effet, depuis plusieurs mois, des centaines de personnes multiplient leurs protestations dans les camps de Tindouf, en Algérie, contre les responsables du «polisario» pour les inciter notamment à dévoiler toute la vérité sur le cas d’Ahmed Khalil, disparu dans des circonstances inconnues en Algérie, alors qu’il était sur le point de divulguer les graves atteintes aux droits de l’Homme commises par les dirigeants du «polisario» à Tindouf, avec la bénédiction de responsables algériens.
Lors de ces protestations sévèrement réprimées par les milices armées du «polisario», des centaines de personnes ont exprimé leur désarroi contre les mesures injustes imposées par le «polisario» qui profitent exclusivement à une poignée de responsables des séparatistes et leurs familles. En outre, le Secrétaire général tire la sonnette d’alarme quant à la situation humanitaire déplorable dans les camps de Tindouf.

Le «polisario» sommé de recevoir les responsables de la Minurso dans les camps de Tindouf
Le SG de l’ONU, Antonio Guterres, somme le «polisario» de rencontrer les fonctionnaires de la Minurso à Rabouni, en Algérie, et non à l’est du dispositif de défense au Sahara Marocain. Dans la copie avancée de son dernier rapport sur le Sahara Marocain, présentée aux membres du Conseil de sécurité, le responsable indique que les réunions entre les dirigeants du «polisario» et de la Minurso n’ont pas repris à Rabouni, en Algérie, conformément à la pratique établie depuis la création de la Minurso. Le secrétaire général déplore ainsi que sa demande précédente dans ce sens n’ait toujours pas été respectée par le «polisario».
Dans les recommandations contenues dans son rapport, le SG enjoint au «polisario» de respecter la pratique établie depuis 1991 de tenir des réunions avec les fonctionnaires de la Minurso dans les camps de Tindouf en Algérie. En adoptant cette position claire, ferme et ne souffrant aucune ambiguïté, le secrétaire général de l’ONU bat en brèche les allégations fallacieuses du «polisario» au sujet d’un prétendu contrôle à l’est du dispositif de défense au Sahara marocain.

Les investissements du Maroc dans ses provinces du Sud bénéficient aux populations locales
Le Maroc poursuit les investissements au Sahara marocain. Les populations locales bénéficient directement de ces investissements et sont consultées pour leur mise en œuvre. C’est ce qu’affirme le nouveau rapport du SG de l’ONU. Dans ce document, M. Guterres a mis en exergue le calme et la stabilité qui règnent au Sahara marocain.
À rappeler que les investissements considérables du Maroc dans ses provinces du Sud avaient impressionné l’Envoyé personnel du Secrétaire général de l’ONU pour le Sahara, Horst Köhler, lors de sa visite en juillet 2018 dans les villes de Laâyoune, Dakhla et Smara, comme souligné dans le précédent rapport du Secrétaire général en octobre 2018.
Le rapport du Secrétaire général de l’ONU reconnaît, ainsi, les efforts colossaux déployés par le Maroc en faveur du développement socioéconomique de la région du Sahara, dans le cadre du nouveau modèle de développement axé sur la croissance durable et l’emploi des jeunes. Par ailleurs, le Secrétaire général fait également référence aux deux résolutions du Parlement européen, adoptées respectivement le 16 janvier et le 12 février 2019, par lesquelles il a approuvé l’extension de l’application des Accords agricole et de pêche, entre le Maroc et l’Union européenne, au Sahara marocain.
Dans ce sens, le Secrétaire général reprend le contenu de la lettre du Maroc au sujet de l’adoption de ces deux résolutions, qui constitue l’aboutissement d’un processus de négociations avec les représentants légitimes des populations du Sahara marocain. Avec cette reconnaissance, l’ONU et la Communauté internationale consacrent les efforts du Maroc pour la promotion socio-économique et le développement de ses provinces du Sud. 

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