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Le secteur minier, un pilier du développement économique et social au Maroc

Le secteur minier, un pilier du développement économique et social au Maroc

Le secteur minier représente un pilier de développement économique et social au Maroc, grâce notamment à la structure géologique variée et riche dont est doté le Royaume et à sa tradition minière, a affirmé, jeudi à Sotchi, le ministre de l’Énergie, des mines et de l’environnement, Aziz Rabbah. Intervenant lors d’une conférence organisée dans le cadre du Forum économique Russie-Afrique sous le thème «Les minerais de l’Afrique au profit de son peuple», le ministre a indiqué que le secteur minier emploie 40.000 personnes, contribue dans les exportations nationales à hauteur de 20,8% avec une production atteignant 36,93 millions de tonnes et une industrie de transformation dont le chiffre d’affaires total s’élève à 62,7 milliards de dirhams.
M. Rabbah a, par ailleurs, souligné que le Maroc dispose d’une stratégie de développement du secteur minier national comprenant les axes des phosphates et hors phosphates, précisant que pour le secteur des phosphates, la stratégie préconise l’extension des capacités d’extraction, le renforcement de la logistique et des infrastructures de transport, l’extension du port de Jorf Lasfar et la construction d’un nouveau port des phosphates à Safi à l’horizon 2027.

Concernant la stratégie nationale de développement du secteur minier hors phosphates, le ministre a rappelé que les objectifs à atteindre d’ici 2025 consistent notamment à tripler le chiffre d’affaires, à multiplier par 10 le volume d’investissement dans l’exploration et la recherche minière et à doubler le nombre des emplois générés par le secteur, ajoutant que cette stratégie accorde la priorité à la modernisation du cadre législatif et réglementaire, à l’accélération du rythme de la cartographie géologique et à la restructuration de l’activité minière artisanale.
Évoquant le secteur des hydrocarbures, le ministre a relevé que le nombre de concessions d’exploitation s’élève à 10, le nombre de permis de recherche d’hydrocarbures atteint 70, dont 42 sont en offshore, et le nombre de puits forés s’élève à 8, précisant que la production nationale de gaz naturel a atteint l’année dernière 86,82 millions de mètres cubes pour un investissement de 1,70 milliard de DH.

Les autres intervenants lors de ce panel ont mis l’accent sur le rôle joué par la Russie ces dernières décennies pour la réalisation de plusieurs études géologiques dans nombre de pays africains qui ont permis de faire plusieurs découvertes. Ils ont également souligné la nécessité d’adapter cette coopération énergétique au développement technique et technologique dans les domaines de la prospection géologique et d’exploration de gisements en Afrique. Les travaux du Forum économique Russie-Afrique, organisé dans le cadre du Sommet Russie-Afrique, se sont déroulés les 23 et 24 octobre à Sotchi, sous le thème «Russie-Afrique : révéler le potentiel de la coopération». 

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