Menu
Search
Mercredi 24 Avril 2024
S'abonner
close
Mercredi 24 Avril 2024
Menu
Search
Accueil next Régions

La sécurité nucléaire au cœur des préoccupations

La Faculté des sciences de l’Université Ibn Tofaïl de Kénitra a organisé, du 23 septembre au 4 octobre 2019, en partenariat avec l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), la deuxième session de l’école régionale sur la sécurité nucléaire. Consacrée à l’Afrique francophone, cette école est destinée aux jeunes professionnels et chercheurs dans le domaine nucléaire et radiologique.

La sécurité nucléaire au cœur des préoccupations

Durant près de deux semaines, les participants à la deuxième session de l’école régionale sur la sécurité nucléaire ont bénéficié d’une formation générale de base sur les différents aspects de la sécurité nucléaire. Ils ont eu l’occasion d’améliorer leurs connaissances et de renforcer leurs compétences, en discutant et en côtoyant des experts en la matière venus d’Autriche (AIEA), d’Algérie, du Burkina Faso, de France, d’Italie et du Maroc.
Commentant la réussite de cette deuxième édition, Pr Oum Keltoum Hakam, directrice locale de l’école régionale sur la sécurité nucléaire (Faculté des sciences de Kénitra), a précisé, dans une déclaration au «Matin», que cette 2e école régionale a atteint les objectifs qui lui ont été assignés, compte tenu de la qualité des programmes, ainsi que celle des experts nationaux et internationaux ayant assuré cette formation. «Les bénéficiaires de cette session, ajoute-t-elle, ont eu droit à des exercices pratiques et ont eu accès à des équipements de sécurité nucléaire, grâce à l’esprit de collaboration du centre national de la radioprotection (CNRP).» 
Pr Oum Keltoum Hakam a salué la bonne ambiance et l’esprit de cohésion et d’équipe qui ont régné tout au long de la durée de la formation. En guise de conclusion, elle a adressé ses vifs remerciements à l’AIEA pour son soutien précieux et pour les moyens qu’elle a mis en place et qui ont largement contribué à la réussite de cette école. Elle a en outre chaleureusement salué le président de l’université et le doyen de la faculté, ainsi que l’ensemble des partenaires pour leur appui et leur contribution effective.
Dans le même ordre d’idées, Francesca Andrian, responsable de programmes éducatifs à l’Agence internationale de l’énergie atomique, a, de prime abord, exprimé sa satisfaction pour les résultats obtenus lors de cette deuxième école régionale de la sécurité nucléaire en Afrique francophone. «Nous comptons continuer, confirme-t-elle, notre coopération avec l’Iniversité Ibn Tofaïl dans ce domaine, d’autant plus que nous avons constaté un haut degré de satisfaction, que ce soit chez les participants ou chez les experts. Nous sommes convaincus, note-t-elle, que ce genre de formations est un gage d’assurance pour la durabilité de la sécurité nucléaire dans la région et nous ciblons notamment les jeunes générations ayant choisi de faire carrière dans ce domaine nucléaire en vue de leur fournir la formation nécessaire qui sera profitable à leurs pays respectifs.» 

La responsable de programmes éducatifs au sein de l’AIEA n’a pas manqué d’émettre le souhait de la création d’un réseau régional de la sécurité nucléaire, qui permettra, dit-elle, aux membres de garder le contact et d’échanger les connaissances dans un domaine qui contribuera inéluctablement au développement multisectoriel de l’Afrique.
Exprimant l’avis des jeunes ayant pris part à cette formation, Ndey Seynabou, étudiante à la Faculté de droit de l’Université Chiekh Anta Diop de Dakar (Sénégal), a rappelé, sourire aux lèvres, qu’il s’agit de sa deuxième participation à Kénitra et que l’école régionale a permis le renforcement des compétences et des connaissances des participants, ainsi que la consolidation de leur esprit d’implication dans le domaine de la sécurité nucléaire. «Durant toute la période de cette école, annonce-t-elle, nous avons profité de modules et d’agencement de cours supervisés par de grands experts de divers pays, qui nous ont initié à la criminalistique et à la généralité de la sécurité nucléaire, à savoir la détection, la prévention et l’intervention.» D’après la jeune étudiante sénégalaise, cette formation sur la sécurité nucléaire était d’une grande utilité pour elle et pour les autres participants et elle a nettement amélioré ses connaissances, dont elle fera profiter son université et son pays. 
La deuxième session de l’école régionale sur la sécurité nucléaire consacrée à l’Afrique francophone s’est clôturée, dans une ambiance de joie, par la remise des certificats de participation aux stagiaires qui n’ont pas manqué de saluer la qualité de la formation, dont ils tireront sans nul doute avantage. 

Lisez nos e-Papers