Le Championnat d’Afrique avait réuni à Benguerir quelque 300 combattants représentant 15 pays, avec la présence remarquée du président de la Fédération internationale de Jiu-jitsu traditionnel, Panagiotis Theodropoulos. Le Maroc qui avait engagé 60 athlètes s’était livré à une véritable razzia, remportant 28 médailles (10 en or et 10 en argent et 8 en bronze), surclassant ainsi l’Algérie (19 médailles), la Tunisie (13), l’Égypte (6) et la Mauritanie (1). Les médaillés d’or étaient : Ouskir Lamiaa (-48 kg), El Kadiri Hanane (-57 kg), Balbala Fatima-Zahra (-70 kg), Kanine Khadija (+48 kg), Chafiq Ghita (-70 kg), Hounine Sifedine (+94 kg), Azdad Bilal (-62 kg), Med Naim (-69 kg), Benlamkadem Faris Edine (-77 kg), Hamzaoui Réda (-94 kg). Un bilan pour le moins flatteur sachant que la Fédération Royale marocaine a été créée il y a juste une année et demie. La sélection nationale a été certes renforcée par des éléments pros évoluant en Europe mais l’effectif demeure tout de même de haute teneur, selon Karim Balq, président de la Fédération marocaine. Lors du point de presse organisé en marge de cette cérémonie de remise des prix, Balq prévoit un avenir radieux pour le Jiu-jitsu national grâce à la stratégie fédérale qui s’inspire de l’expérience des EAU. Cette stratégie mise sur la formation des jeunes dans les établissements scolaires. À cet effet, un partenariat sera conclu avec le département de tutelle. Karim Balq a tenu à enlever l’équivoque, précisant que le Jiu-jitsu marocain est affilié à la fédération mondialement reconnue et non à la société qui gère le Jiu-jitsu brésilien. n