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La Semaine africaine du climat en mars au Ghana

La Semaine africaine du climat, du 18 au 22 mars à Accra au Ghana, a retenu comme thème général «Action climatique en Afrique : Une course que nous pouvons gagner» et abordera des sujets portant sur la transition énergétique, les solutions basées sur la nature ainsi que les villes et les actions locales.

La Semaine africaine du climat en mars au Ghana
Avec un réchauffement de 1,5 à 2 °C, sécheresse et aridité rendront entre 40 et 80% des terres agricoles impropres à la culture du maïs, du millet et du sorgho à l’horizon 2030-2040.

La Semaine africaine du climat 2019, du 18 au 22 mars à Accra au Ghana, fait suite aux négociations internationales sur le climat de la COP 24, qui se sont conclues par la finalisation du Programme de travail de l'Accord de Paris. «Il s'agit donc du premier événement d'envergure axé sur le climat en 2019 qui fera la promotion des “lignes directrices” du Programme comme fondement de la mise en œuvre concrète de l'Accord de Paris», rapporte la Convention-Cadre des Nations unies sur le changement climatique. 
Cette manifestation a retenu comme thème général «Action climatique en Afrique : Une course que nous pouvons gagner» et abordera la transition énergétique, les solutions basées sur la nature et les actions entreprises au niveau des centres urbains et ruraux. «Avec 4 °C supplémentaires, à l’horizon des années 2080, les précipitations annuelles pourraient diminuer jusqu’à 30% en Afrique australe tandis que l’est du continent risque de connaître, selon de multiples études, un phénomène inverse. Le niveau de dioxyde de carbone augmentant, les écosystèmes pastoraux se modifient, ce qui risque de réduire la disponibilité de fourrages pour le bétail», avertit un Rapport de la Banque mondiale.
Le même document indique qu'avec seulement un réchauffement de 1,5 à 2 °C, sécheresse et aridité rendront entre 40 et 80% des terres agricoles impropres à la culture du maïs, du millet et du sorgho à l’horizon 
2030-2040. 

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