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La Shelby Cobra de Figaret et Raynal passe le test du Tizi N’test et s’adjuge le titre de la 26e édition

La sixième et dernière étape du Rallye Maroc Classic a proposé, vendredi, l’ascension du col Tizi N’test vers Ouirgane et Marrakech, une virée en altitude dans le Haut Atlas qui a maintenu le classement général inchangé. Malgré la grande application de leurs poursuivants directs, Christophe Figaret et Alain Raynal ont réussi à inscrire leur nom dans le prestigieux palmarès de la Route du Cœur, au volant de leur Shelby Cobra 289 FIA (1965).

La Shelby Cobra de Figaret et Raynal passe le test du Tizi N’test  et s’adjuge le titre de la 26e édition
L’ultime test de la 26e édition du Rallye Maroc Classic, organisée sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI du 16 au 22 mars, a pris les allures d’une course vertigineuse sur les routes sinueuses du Haut Atlas occidental. Après avoir quitté Taroudant, point d’arrivée de la cinquième étape, les gentlemen drivers ont mis le cap sur Ouled Berhil pour emprunter la route qui s’engouffre dans le massif du «toit de l’Afrique du Nord». L’équipe de Cyril Neveu, toujours en quête de tracés aux courbes tortueuses, ne pouvait trouver meilleur circuit pour la tenue des épreuves de régularité routières que le Tizi N’test, un col situé dans la bordure méridionale du Haut Atlas occidental, à 2.100 mètres d’altitude.

Trois spéciales ont donc eu lieu près de cet imposant décor montagneux : la première en ascension, la seconde et la troisième dans la descente vers le piémont du Haut Atlas, peuplé d’amandiers en pleine période de floraison. Après avoir apprécié la somptueuse beauté de la région d’Ouirgane, où la verdure de la végétation et le teint rougeâtre de l’argile gréseuse se côtoient harmonieusement, les concurrents ont disputé la dernière ERR (épreuve de régularité routière) de la 26e édition du Rallye Maroc Classic, une épreuve moins complexe que les précédentes et qui scelle un parcours de 1.825 km et une série de 21 ERR.

 

Podium franco-belge, Sofia Benamour et Chloé Hiriart terminent en beauté

Deuxièmes au classement général, Carlos Ghistelinck et David Lieven (Mercedes 280 SL de 1969, vainqueurs en 2017) se devaient de mettre les bouchées doubles vendredi pour tenter de déloger le leader du classement général. Les Belges ont en effet remporté deux spéciales vendredi, mais n’ont jamais pu bousculer l’équipage numéro 15, constituée de Christophe Figaret et Alain Raynal, au volant d’une Shelby Cobra 289 FIA (1965). Ces derniers, indéboulonnables depuis la deuxième journée, ont donc signé leur premier sacre en 5 ans de participation. Moins appliquée lors des éditions antérieures, la sympathique paire française a donc recueilli les fruits de sa persévérance et des changements opérés sur son bolide de 500 chevaux.

La troisième place est revenue au couple français Éric et Virginie Maris (Aston Martin DB6 Volante, 1967), alors que l’unique équipage à 100% féminin de l’édition 2019, Sofia Benamour et Chloé Hiriart (Morgan Plus 8), qui avait débuté en 14e position, s’est surpassé en terminant au pied du podium. Dans la catégorie prestige, Bruno et Nathalie Ouvier (BMW Z4) ont logiquement remporté le titre après avoir survolé la compétition depuis le 17 mars. L’arrivée de la 26e édition a été fêtée au Club House de la Noria Golf Club de Marrakech, nouveau partenaire du Rallye Maroc Classic. La soirée de clôture a ensuite rendu hommage aux gagnants, mais aussi à plusieurs autres équipages ayant participé à la réussite de cette édition. 

 

Déclaration

Cyril Neveu, organisateur et directeur du Rallye Maroc Classic

«Que des découvertes magnifiques»

 

«Le bilan est plutôt positif, avec six jours de ciel bleu, des spéciales et des paysages merveilleux, comme vous avez pu le constater sur les photos, que des découvertes magnifiques. Ensuite, nous avons un podium aves des vainqueurs qui ont tenté le coup depuis plusieurs années et des deuxièmes qui sont des habitués, Carlos Ghistelinck et David Lieven, champions en 2017, et c’est un grand bonheur... Nous recueillons comme chaque année les réactions des concurrents, afin d’établir un bilan et améliorer ce qui pourrait l’être. Pour les participants marocains, il y en a eu pas mal certaines années, mais il y a eu une défection totale récemment. Qui sait, ils reviendront peut-être et l’on serait heureux de les accueillir en tout cas.» DNES Youssef Moutmaïne

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