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La situation «sous contrôle», les mutins arrêtés

Les militaires gabonais, qui ont pris d'assaut, lundi matin, le siège de la radio d'État et diffusé un message appelant au soulèvement, ont été «maîtrisés et arrêtés» et la situation est désormais «sous contrôle», a annoncé le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Guy-Bertrand Mapangou.

Les mutins ont été arrêtés et la situation est «sous contrôle», a précisé le ministre gabonais de la Communication, porte-parole du gouvernement, Guy-Bertrand Mapangou, dont les propos ont été relayés par les médias. Selon des sources sécuritaires contactées par le correspondant de la MAP à Libreville, les instigateurs de ce mouvement de mutinerie étaient au nombre de huit militaires, dont deux ont été tués, cinq autres arrêtés et un dernier activement recherché. Les coups de feu entendus auparavant à Libreville ont, par ailleurs, cessé et la vie a repris son cours normal dans la capitale gabonaise. Les émissions de la Radio d'État sont interrompues. Des militaires gabonais avaient pris d’assaut la radio d’État vers 6 h 30 (5 h 30 GMT). Les mutins avaient demandé à la population de descendre dans les rues. C'est pour la première fois dans l'histoire du Gabon, qu'un groupe de militaires est apparu lundi à l'aube à la radio-télévision nationale, appelant à un soulèvement et annonçant la prochaine formation d'un «Conseil national de restauration» de la démocratie. Les forces de sécurité ont été déployées dans la capitale et elles le resteront pour les prochains jours afin de maintenir l'ordre, a-t-il ajouté, mais, selon lui, les frontières du pays restent ouvertes. L'Union africaine (UA) a «fermement» condamné «la tentative de coup de ce matin au Gabon», réaffirmant «le rejet total par l'UA de tout changement inconstitutionnel de pouvoir».
Dans un quartier populaire proche de la radio, des dizaines de jeunes ont incendié une voiture et enflammé des pneus, semblant vouloir répondre à l'appel au soulèvement des mutins, a constaté l'AFP. Les forces de l'ordre tiraient du gaz lacrymogène pour tenter de la disperser. Le message appelant l'armée et la population à se soulever a été lu par un militaire qui s'est présenté comme le lieutenant Ondo Obiang Kelly, commandant adjoint de la Garde républicaine (GR). Il s'est dit président d'un Mouvement patriotique des jeunes des forces de défense et de sécurité du Gabon, jusque-là inconnu. Le mouvement «demande à tous les jeunes des forces de défense et de sécurité et à toute la jeunesse gabonaise de se joindre à nous», a déclaré le militaire en annonçant la prochaine formation d'un «Conseil national de restauration» afin de «garantir au peuple gabonais une transition démocratique». 

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