Six podiums pour le Maroc

Près de 80 pongistes, dont une quarantaine de joueurs mondiaux, ont concouru cinq jours durant en quête de précieux points devant servir à leur ranking ITTF. La mission n’était pas tout de même aisée pour les Marocains conduits par la vedette nationale, Inass Ottola, qui évolue en championnat français. Celle-ci a failli rater la finale en individuel en raison d’une faute administrative que la Fédération Royale marocaine de tennis de table a notifiée à la présidence de l’ITTF à Renens (Suisse). Mais les circonstances ont tourné finalement en faveur de notre compatriote qui a livré bataille en finale cadettes contre l’Algérienne Belache Melissa, résidente également à l’Hexagone. Ottola a laissé passer la chance de gagner la partie qu’elle a littéralement dominée durant les deux premières manches avant d’être rejoint, puis dépassé (2-3). Les cadettes évoluant en championnat local n’ont pas démérité, non plus. Ils comptent à leur actif une médaille d’argent et trois en bronze. Le Maroc était présent également sur le podium par équipe, remportant une médaille de bronze. Un bilan très positif aux dires du directeur technique national, Mustapha Ramal : «nous sommes très satisfaits des résultats comparativement à l’envergure de nos adversaires qui représentent de grands pays de tennis de table, comme la Tchéquie, la Slovaquie, la France ou encore l’Égypte». M. Ramal impute ce succès à la qualité de la préparation des pongistes, aux sacrifices des clubs et au soutien de la Fédération. «Nous travaillons tous en synergie, ce qui offre une ambiance propice à la performance». Pour Mustapha Ramal , ce circuit est un bon test en prévision des prochaines échéances, à commencer par les Jeux africains à Rabat au mois d’aout prochain et au Championnat arabe à Agadir en octobre. 
La palme de ce circuit revient au junior français Picard Vincent qui a cartonné dans tous ses matches (4-0), hormis celui contre le Nigérian Taiwo Mati (4-1). Picard a écrasé en finale l’un des grands favoris, le Slovaque Delincak Filip, qui a réalisé un parcours presque similaire.