Menu
Search
Mercredi 24 Avril 2024
S'abonner
close
Mercredi 24 Avril 2024
Menu
Search
Accueil next Économie

Sommet international au Caire du 31 mars au 4 avril

Du 31 mars au 4 avril au Caire, seront débattus des sujets liés à la pénurie d’eau, la lutte contre le changement climatique et la dégradation des terres arables dans la région d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient. Cet événement organisé par plusieurs institutions telles que la FAO, la Banque mondiale et la coopération allemande s’intéressera également aux possibilités d’accroître les investissements dans le secteur de l’eau d’irrigation.

Sommet international au Caire  du 31 mars au 4 avril
Les ressources en eau au Proche-Orient et en Afrique du Nord sont 10 fois inférieures à la moyenne mondiale. Ph. DR

«Terre et Eau». C’est autour de cette thématique que se réuniront dans la capitale égyptienne des experts d’Asie, d’Afrique et d’Amérique du Sud pour évoquer ce qui fait la richesse, mais aussi les défis à relever en Afrique du Nord et au Moyen-Orient. Les initiateurs de cette conférence, dont la FAO, la Banque mondiale, la coopération allemande ou encore le Fonds international de développement agricole et l’Institut international de gestion de l’eau, ont retenu cinq thèmes «Vers une gestion durable des ressources en eau rares», «Halte à la dégradation des sols», «Gouvernance de la terre et de l’eau dans les systèmes fragiles», «Impacts du changement climatique sur le développement régional» et «L’accroissement des investissements dans l’eau pour l’agriculture». S’agissant des deux axes de la conférence du Caire, «Eau et Terre», la région d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient, dont les territoires sont quasiment arides et semi-arides, se trouve face à de graves déficits. En témoigne une étude de la FAO de 2017  selon laquelle les ressources en eau au Proche-Orient et en Afrique du Nord sont parmi les plus faibles au monde. Les ressources d’eau disponible par personne y sont 10 fois inférieures à la moyenne mondiale. Le Maroc n’échappe pas à cette situation de stress hydrique. Actuellement, la part d’eau annuelle par habitant est de 650 mètres cubes frôlant les 700 mètres cubes, seuil considéré comme limite de raréfaction. Dans leurs perspectives agricoles 2018-2027, la FAO et l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) indiquent qu’en raison de la rareté de l’eau, des conséquences du changement climatique et de la dégradation des terres arables, la production agricole risque de subir une contraction de 21% par rapport à 2009 dans la région de l’Afrique du Nord et du Moyen-Orient. «Les pertes liées à la seule salinité dans la région sont évaluées à 1 milliard de dollars par an, ou 1.600 à 2.750 dollars par hectare touché», expliquent encore les auteurs.
Environ 40% des superficies cultivées doivent être irrigués et seuls 4% de ces superficies ont des sols jugés bien ou très bien adaptés à la culture sèche de céréales et 55% sont inappropriés à l’agriculture. Aussi, la rencontre du Caire devrait se pencher, selon la FAO, sur les perspectives pour une prochaine phase des initiatives régionales, notamment celles de la FAO concernant la pénurie d’eau. 

Lisez nos e-Papers