Le Sommet de l’action lundi prochain New York

À partir du 23 septembre se tiendra à New York le Sommet des Nations unies sur l’action climatique auquel prendront part Chefs d’États, représentants d’ONG et du secteur privé. Une soixantaine de pays devraient annoncer des plans climat renforcés, selon Alden Meyer, expert de l’ONG américaine Union of Concerned Scientists, mais a priori pas les grands émetteurs, dit-il à l’AFP. Ce Sommet de l’action climatique abordera différents volets : transition industrielle, villes et actions locales, financements, solutions fondées sur la nature, transition énergétique et adaptation au changement climatique. «Je veux qu’on me dise comment nous allons réduire les émissions de CO2 pour atteindre la valeur nette de zéro d’ici le milieu du siècle», a indiqué Antonio Guterres, secrétaire général de l’ONU. 
Cet objectif semble encore lointain, les émissions de gaz à effet de serre continuant dans leur courbe ascendante. Pour l’instant, seuls le Maroc et la Gambie ont des engagements «compatibles» avec l’objectif de l’accord de Paris de 2015, selon le Climate Action Tracker, un cabinet d’analyse scientifique qui suit l’action climatique depuis 2009.
Pour avoir une chance de stopper le réchauffement du globe à +1,5 °C, il faudrait que le monde soit neutre en carbone en 2050, selon le dernier consensus de scientifiques mandatés par l’ONU. Cependant, le réchauffement climatique sera plus fort que prévu quels que soient les efforts déployés pour le limiter, selon des simulations climatiques réalisées par des scientifiques français. «Dans le pire des scénarios considérés, la hausse de température moyenne globale atteint 6,5 à 
7 °C en 2100», estiment les scientifiques. Ce scénario est prévu dans le cas d’une croissance économique rapide, alimentée par des énergies fossiles.