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La sortie du Maroc sur le marché international annoncée pour novembre prochain

Sortie sur le marché international, privatisation, mesures pour le maintien des équilibres financiers, actions pour renforcer et améliorer la relation de confiance avec les contribuables, le ministre de l’Économie, des finances et de la réforme de l’administration est revenu en détail sur les mesures prévues dans la loi de Finances  2020.

La sortie du Maroc sur le marché international annoncée pour novembre prochain
Mohamed Benchaâboun présentant le projet de loi de Finances 2020 lors de la conférence de presse, mardi à Rabat.

Le Maroc s’apprête à sortir sur le marché financier international pour un emprunt de 1,5 milliard, a fait savoir le ministre de l’Économie, des finances et de la réforme de l’administration, Mohamed Benchaâboun, lors de la conférence de presse organisée mardi dernier à Rabat pour présenter les grandes orientations de la loi de Finances 2020. L’argentier du Royaume s’est abstenu de préciser la devise dans laquelle sera libellé cet emprunt, dollar ou euro, car cela dépendra «des conditions du marché», a-t-il noté. Le même responsable a également précisé que cette sortie sera opérée en novembre prochain en tenant compte du contexte mondial pour pouvoir bénéficier des meilleurs taux sur le marché, rappelant que cet emprunt sera le premier effectué depuis quatre ans.
Abordant la question de la privatisation, M. Benchaâboun a indiqué que les entreprises qui seront privatisées en 2020 n’ont pas encore été désignées, car cela dépend des opportunités et du contexte. Toutefois, le ministre a tenu à préciser que ces entreprises font partie de la liste déjà fixée et validée par le Parlement en 2019.
Lors de cette conférence, le ministre est aussi revenu sur les mesures prévues par l’Exécutif pour maintenir les équilibres financiers et contenir le déficit budgétaire dans une limite de 3,5% du PIB en 2020. D’après le même responsable, ces mesures portent essentiellement sur la rationalisation des dépenses de fonctionnement de l’administration, de sorte à les réduire de 1 milliard de DH, ainsi que le recours aux mécanismes de financement innovants dans le cadre du partenariat institutionnel (public-public) afin d’éviter le recours aux bons du Trésor, ainsi que la gestion active des domaines de l’État et des établissements publics. Ces deux actions permettront d’économiser 12 milliards de DH, parallèlement à la poursuite du processus de privatisation qui rapportera, selon les prévisions, 3 milliards de DH.
Sur un autre registre, l’argentier du Royaume a évoqué les dispositions prévues par le PLF  pour améliorer la relation de confiance avec les contribuables, citant à titre d’exemple le dispositif de régularisation volontaire de la situation fiscale des personnes physiques prévu et qui vise à dispenser les contribuables du contrôle fiscal basé sur l’évaluation du revenu à partir des indicateurs de dépenses, moyennant une retenue de 5% sur les liquidités déposées auprès d’un établissement de crédit ayant le statut de banque.
Une autre mesure prévue porte sur la régularisation spontanée de la situation foncière des contribuables n’ayant pas effectué leurs déclarations de revenu foncier acquis au titre des années antérieures non prescrites, à travers le versement d’une contribution libératoire égale à 10% du montant brut des revenus fonciers acquis au titre de l’année 2018. Le ministre souligne également le lancement de l’opération de «la régularisation spontanée» au titre des avoirs et liquidités détenus à l’étranger, en contrepartie du paiement de la contribution libératoire. n
Y.A

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