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Jeudi 28 Mars 2024
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Stefano Guercini : «L’Italie n’a pas encore conscience du potentiel des joueurs marocains»

Agent de joueurs agréé par la FIFA depuis plus de deux décennies, Stefano Guercini a passé quelques jours au Maroc pour se faire une idée plus précise sur le potentiel des joueurs marocains. L’agent qui a participé au transfert de Jawad El Yamiq du Raja au Genoa estime que le football marocain est en constante progression et indique qu’il y a d’ores et déjà des jeunes capables de faire leurs preuves en Italie.

Stefano Guercini : «L’Italie n’a pas encore conscience du potentiel des joueurs marocains»
Stefano Guercini. Ph. Saouri

Les transferts vers les championnats européens sont l’une des principales motivations des joueurs marocains issus de la Botola. Le dernier à avoir rejoint le championnat d’Italie a été Jawad El Yamiq il y a un peu plus d’un an. Il est clair que les canaux portant les footballeurs marocains dans l’un des cinq grands championnats ont besoin d’être alimentés. C’est dans cette optique que Stefano Guercini, agent de joueurs FIFA depuis plus de deux décennies, s’est rendu récemment au Maroc. 
L’objectif de la visite est de «voir de près les progrès que le Maroc a faits et ce qu’il peut offrir du point de vue de ma profession.» Guercini est tout de suite tombé sous le charme. «La réalité est que le Maroc produit beaucoup de bons joueurs, avec des numéros importants. C’est une population jeune et qui peut aspirer à atteindre des niveaux importants dans le football européen, mais pas seulement.» En effet, selon l’expert, le football pratiqué dans les grands clubs comme le Raja et le Wydad est animé par la motivation que les joueurs puisent dans le soutien d’un public «chaud et passionné». Mais le beau jeu est également pratiqué dans les autres équipes. «Je peux donner l’exemple du Club Athlétique (Youssoufia) Berrechid, qui a un système de jeu qui ressemble à celui de la Roma de Spalletti.» 
Même s’il a une idée précise sur les prospects qu’il a visionnés au Maroc, l’agent qui a géré les affaires de plus de 600 joueurs ne veut pas se mouiller au moment d’évoquer les noms. «Je ne le fais pas pour être correct avec toutes les composantes de la Botola.» Il assure cependant qu’il y a un potentiel énorme «même en Botola D2 et chez les amateurs» dans les matchs qu’il a pu visionner avec son associé Dominique Polzella. Les joueurs marocains attirent de plus en plus, preuve que la formation dans le Royaume, en dépit des difficultés, va dans le bon sens. 

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