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Succès retentissant du Festival international «Ciné-Ville»

Succès retentissant du Festival international «Ciné-Ville»
Une compétition régionale de courts métrages a été consacrée aux réalisateurs de la région de Casablanca-Settat.
La 2e édition du Festival international «Ciné-Ville» de Casablanca s’est clôturée en apothéose. Organisée par le Conseil de la région de Casablanca-Settat, du 24 au 28 septembre, en partenariat avec la Fédération nationale des ciné-clubs au Maroc (FNCCM), cette manifestation cinématographique a constitué l’occasion de découvrir des films d’ici et d’ailleurs, mais également un moment de convivialité, d’échange et de partage entre les cinéphiles et les cinéastes marocains et étrangers.

Conscients de l’importance capitale du rapport entre le cinéma et l’espace urbain, les organisateurs n’ont ménagé aucun effort pour élaborer un programme riche dédié à la thématique de la ville à travers le prisme du 7e art. À cet effet, dans le cadre de la compétition officielle, dix longs métrages étaient en lice, représentant dix pays de différents continents. 

Le jury officiel, présidé par Latif Lahlou, doyen des réalisateurs marocains, était composé de la réalisatrice française Aline Fisher, le critique égyptien Waleed Seif, Anna Maria Gallone, réalisatrice italienne, Manel Souissi, présidente de la Fédération tunisienne des ciné-clubs, l’actrice marocaine Touria Alaoui et le critique marocain Mohamed Galaoui. 

Le Festival international Ciné-Ville a aussi offert l’occasion aux jeunes réalisateurs de démontrer l’étendue de leurs talents. À cet effet, une compétition régionale de courts-métrages a été consacrée aux réalisateurs de la région de Casablanca-Settat. Six films ont été retenus et le jury de cette compétition, présidé par le réalisateur Abdelillah Zirat, était constitué des deux actrices, Fatima Boujou et Fadwa Taleb, et de deux critiques de cinéma, en l’occurrence Brahim Zerkani et Mustapha Lalouani. 

Deux autres prix ont été décernés par la FNCCM, l’un pour les films de la compétition officielle et l’autre pour les courts métrages de la compétition régionale. Il s’agit d’une distinction qui ne manque pas d’intérêt, puisqu’elle reflète l’avis des cinéphiles et des adhérents des cinéclubs à travers le territoire national. Présidé par l’avocate et membre du Cinéclub de Kénitra, Sanaa Belkhou, son jury était composé du réalisateur Youssef Ghrich du Cinéclub d’Immouzzer et d’Omar Moqtadir du Cinéclub de Benslimane.

En plus des ateliers dédiés aux jeunes cinéastes et au public cinéphile, plusieurs rencontres-débats et tables rondes ont fait partie de ce menu alléchant du Festival. De grands noms du cinéma national et international, ainsi que des experts en architecture et en urbanisme, ont pris part à ces rencontres. Intitulée «Regards croisés», une rencontre a rassemblé deux personnalités d’horizons différents qui ont enrichi le débat sur cette relation intrinsèque entre le cinéma et l’espace urbain. Il s’agit du réalisateur Latif Lahlou et de l’urbaniste et architecte français, Martin Chenot. Cette rencontre a été modérée par le critique et universitaire Youssef Aït Hemmou. Les cinéphiles avaient également rendez-vous à la Faculté des lettres et des sciences humaines de Ben M’sik avec la conférence «Cinéma et la ville», animée par le critique égyptien Waleed Seif, l’universitaire Driss El Kerri et la critique et cinéphile marocaine Amina Saibari. La rencontre-débat avec le critique de cinéma et ancien directeur du Centre cinématographique marocain, Noureddine Saïl, a aussi été l’un des moments forts de ce Festival. Elle a eu lieu au complexe culturel Sidi Beliout qui a abrité une autre rencontre consacrée à la présentation et la signature du livre «Image et sens», de Noureddine Affaya, professeur d’esthétique et de philosophie moderne. Cette rencontre a été animée par le critique Hassan Nrais. En reconnaissance à leur talent et leur riche expérience dans le domaine du 7e art, le Festival a rendu hommage à deux grands noms du cinéma marocain et arabe : le réalisateur marocain Majid Rchich, et l’actrice libanaise Madline Tabar, qui a interprété de grands rôles dans le cinéma et les télé-feuilletons égyptiens. 

Parallèlement, des projections de films d’animation et des ateliers en faveur des enfants ont été organisées en collaboration avec l’Académie régionale de l’éducation et de la formation de Casablanca-Settat. D’un autre côté, une séquence «Panorama» a concerné 6 films français en collaboration avec l’Institut français du Maroc. 

On dit souvent : «Quand on aime la vie on va au cinéma», mais en ce qui concerne le Festival Ciné-ville, on peut dire : «Quand on aime la ville, on va au cinéma». À cet égard, la métropole casablancaise a souvent constitué un personnage principal du cinéma national et international.

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