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«Je suis séduite par le dynamisme et les opportunités d’investissement de la région Laâyoune-Sakia El Hamra»

Organisée par la Chambre française de commerce et d’industrie du Maroc, la visite de la délégation d’hommes d’affaires de la région Pays de la Loire à Agadir et Laâyoune nous a permis d’avoir un échange avec la vice-présidente de la région, Claire Hugues, qui a déclaré au «Matin» être séduite par les potentialités de nos provinces du Sud et «admirative du dynamisme de la région et de la manière avec laquelle les acteurs se projettent à long terme».

Le Matin : Pour commencer, pouvez-vous nous présenter un peu la région des Pays de la Loire ?

Claire Hugues :
La région des Pays de la Loire compte quelque 3,5 millions d’habitants. La ville majeure de cette région est Nantes, qui est la 6e métropole de France. C’est une région très dynamique avec le plus faible taux de chômage de France et dont l’économie s’articule autour de filières très diverses, telles que la construction navale et nautique, l’aéronautique avec deux sites d’Airbus, le transport et la logistique avec le grand port de Saint-Nazaire, qui est le plus grand port français sur l’Atlantique. L’Agriculture et l’agro-alimentaire restent toutefois les plus importantes composantes de l’économie de la région et je peux citer également des domaines qui sont importants comme la pêche et l’aquaculture.

J’imagine que la délégation que vous conduisez représente bien tous ces secteurs ?

Pas tout à fait, puisque cette mission que je mène cette semaine à Agadir et Laâyoune fait suite à une première mission qui avait eu lieu, quant à elle, au nord du Maroc et sur laquelle on avait eu une diversité de filières plus importante. Pour cette délégation, nous avons choisi de venir explorer plus d’opportunités de partenariat dans des domaines dont on nous a beaucoup parlé. Il s’agit notamment du transport maritime, de la pêche et de l’aquaculture. Donc, un focus a été fait sur ces domaines en particulier dans le cadre de cette délégation.

C’est encore prématuré de faire un bilan de cette visite, mais est-ce que vous avez déjà entraperçu des opportunités ?

Beaucoup d’opportunités semblent se confirmer avec la riche réunion que nous avons eue ce matin (jeudi, ndlr) en présence du wali et du premier vice-président de la région de Laâyoune-Sakia El Hamra. Effectivement, il y a des partenariats qui nous paraissent plus que pertinents sur le transport maritime, en particulier sur la mise en œuvre de possibilités de jonction entre l’Europe de l’Ouest, le Maroc et l’Afrique de l’Ouest. Il y a donc des choses qui semblent se confirmer et puis des confirmations aussi sur des partenariats gagnant-gagnant très intéressants à affiner et à explorer encore dans les domaines de la pêche et de l’aquaculture. Mais au travers de la réunion de ce matin à Laâyoune, nous avons aussi examiné d’autres projets de partenariat qui nous semblent pertinents sur la recherche, l’enseignement et peut-être sur l’agriculture également. C’était donc une matinée très riche qui nous a permis de faire émerger des opportunités de coopération.

Qu’est-ce qui vous a frappé le plus lors de cette visite, ou a attiré votre attention ?

Sans excès, le dynamisme de la région. J’avoue que je ne connaissais pas franchement la région de Laâyoune et j’étais, pas étonné, mais admirative du dynamisme de la région et de la manière avec laquelle les acteurs se projettent à long terme. C’est vraiment une région dans laquelle vont se passer beaucoup de choses. À noter aussi l’équilibre entre le développement économique et le respect de l’environnement. Les échanges de ce matin ont attisé ma curiosité et mon admiration pour le dynamisme de la région.

Quelles sont les prochaines étapes pour la concrétisation de ce partenariat ?

Ce que je retiens pour le moment, c’est qu’on doit continuer à échanger sur les sujets qu’on vient d’aborder. Bien évidemment, je pense que l’échange peut se faire ici même à Laâyoune ou à Agadir, comme il peut se faire en région des Pays de la Loire pour continuer à partager et rencontrer de nouveaux partenaires. C’est l’idée de la deuxième pierre qu’on peut poser. Propos recueillis par M.H.

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