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Le feuilleton des limogeages des entraîneurs continu de plus belle dans la Botola D1, après Juan Garrido (RCA), Hubert Velud (DHJ) et Aziz El Amri (KACM), c’est au tour de l’entraîneur du Rapide Oued Zem, Tarik Mustapha, d’être démis de ses fonctions. Après la lourde défaite par 3-0 essuyée par le club, dimanche, face au Wydad de Casablanca lors de la 19e journée de la Botola D1, le bureau dirigeant du RCOZ a décidé de mettre un terme à sa collaboration avec le technicien égyptien via une séparation à l’amiable. Arrivée au cours de la saison 2017-2018, Tarik Mustapha avait beaucoup contribué au maintien de l’équipe en D1. Cette saison, le technicien égyptien n’a pas réussi à trouver une alchimie propice pour mettre l’équipe sur le chemin des victoires. En effet, depuis le début de la saison, l’équipe n’a signé que trois victoires, contre six défaites et 10 matchs nuls. La dernière défaite face au WAC a enfoncé le club au fond du tableau où il occupe la 14e place. Déjà au début de cette saison, Tarik Mustapha avait dénoncé les erreurs d’arbitrage qui, selon ses dires, auraient causé beaucoup de tort à l’équipe. L’ancien joueur du Zamalek avait alors déposé sa démission pour protester contre ce qu’il avait qualifié «d’acharnement des arbitres contre son équipe», avant de revenir sur sa décision. Le Rapide Oued Zem devrait désigner, au cours de cette semaine, le nom d’un successeur à Tarik Mustapha, qui aura comme objectif principal de sortir l’équipe de la zone de relégation.
Cinq techniciens étrangers remerciés depuis le début de la saison
Alors que la saison 2018-2019 approche de sa fin, cinq entraîneurs étrangers ont déjà été limogés. À commencer par l’ancien entraîneur de l’IR Tanger, le Tunisien Ahmed Al Ajlani qui a dû plier bagage après la sortie de l’équipe de la Ligue des champions d’Afrique. Même scénario pour le français René Girard qui n’a pas fait long feu à la tête du Wydad de Casablanca. Le cumul de résultats négatifs a aussi fini par faire sauter son compatriote, l'entraîneur du Difâa d’El Jadida, Hubert Velud. Ce dernier a été rejoint par les coachs du Raja de Casablanca, Juan Carlos Garrido, et du Rapide Oued Zem, Tarik Mustapha. Au total, dix entraîneurs marocains et étrangers se sont succédé à la tête des clubs de la Botola D1. Une situation qui atteste le degré d'instabilité de ce poste au Maroc, les entraîneurs restant otages des résultats et, dans bien des cas, à la merci du public et de son bon vouloir.
