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Pour plus grand plaisir des mélomanes, ces concerts auront lieu, respectivement, à Oujda, Fès, El Jadida et Casablanca, avec un choix méticuleux d’œuvres de musique classique de ces trois compositeurs considérés comme des génies hors pair.
Piotr Ilitch Tchaïkovski, compositeur russe de l’époque romantique (1840-1893), est l’auteur de onze opéras, huit symphonies, quatre suites pour orchestre, cinq concertos, trois ballets, cent-six mélodies et une centaine de pièces pour piano. Tchaïkovski incarne la figure dominante du romantisme russe du XIXe siècle dans toute sa vitalité populaire et généreuse et sa profonde sincérité. Son œuvre, d’inspiration plus occidentale que celle de ses compatriotes contemporains, intègre des éléments occidentaux ou exotiques, mais ceux-ci sont additionnés à des mélodies folkloriques nationales. Tchaïkovski compose dans tous les genres, mais c’est dans la musique d’orchestre comme les symphonies, les suites et les concertos qu’il déploie toute sa science et donne la mesure de son sens mélodique inspiré. C’est également lui qui donne ses lettres de noblesse à la musique de ballet, ajoutant une dimension symphonique à un genre auparavant considéré comme musicalement mineur.
Quant à Maurice Ravel (1875-1937), avec son aîné Claude Debussy, il fut la figure la plus influente de la musique française de son époque et le principal représentant du courant dit impressionniste au début du XXe siècle. Son œuvre, modeste en nombre d’opus (quatre-vingt-six œuvres originales, vingt-cinq œuvres orchestrées ou transcrites), est le fruit d’un héritage complexe s’étendant de Couperin et Rameau jusqu’aux couleurs et rythmes du jazz et d’influences multiples dont celle, récurrente, de l’Espagne.
Ravel se distingue par une grande diversité de genres et sa production musicale respecte dans son ensemble la tradition classique en s’étalant sur une période créatrice de plus de quarante années qui la rendent contemporaine de celles de Fauré et Debussy, mais aussi de Stravinski, Prokofiev, Bartók ou Gershwin.
Par ailleurs, le professeur, organiste et compositeur belge naturalisé français César Auguste Franck (1822-1890) est considéré comme l’une des grandes figures de la vie musicale française de la seconde partie du XIXe siècle. Inscrit, en 1830, par son père au conservatoire de Liège, il remporte, en 1834, les grands prix de solfège et de piano. De 1833 à 1835, il fait des études d’harmonie chez Joseph Daussoigne-Méhul. Encouragé par ses succès musicaux, son père organise, au printemps 1835, une série de concerts à Liège, à Bruxelles et à Aix-la-Chapelle. Gratifié de plusieurs prix honorifiques, César Mène une belle carrière musicale. Ces trois célèbres compositeurs mèneront, ainsi, le public dans un voyage musical, à travers des œuvres choisies avec beaucoup de soin.
