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Pas de tensions en vue sur le marché mondial des céréales

Le marché mondial des céréales ne devrait pas connaître, cette année, des tensions ni sur l’offre, ni sur les prix. Les marchés sont restés bien approvisionnés et la production de blé est appelée à rebondir en 2019, au moment où la demande devrait baisser, selon la FAO. Ce qui est plutôt rassurant pour le Maroc qui dépend de l’importation pour une partie de ses besoins en céréales.

Pas de tensions en vue sur le marché mondial des céréales
La production mondiale de blé s’élèverait à 757 millions de tonnes en 2019, en hausse de 4%, selon la FAO

Le Maroc n’aura vraisemblablement pas de souci à se faire, cette année, pour ses importations en céréales. Le marché mondial devrait, en effet, rester calme au niveau des prix, mais aussi de l’offre.
En effet, selon l’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), les marchés céréaliers mondiaux sont restés bien approvisionnés en 2018/19 malgré une baisse des récoltes. De même, la production de blé est appelée à rebondir en 2019. Ainsi, alors que la plus grande partie de la récolte de blé prévue en hiver dans l’hémisphère nord est toujours en phase «d’hibernation», les premières prévisions de la FAO pour la production mondiale de blé en 2019 s’élèvent à 757 millions de tonnes. Avec un tel niveau, celle-ci dépasserait de 4% le niveau de 2018, sans pour autant atteindre le record enregistré en 2017, note l’organisation onusienne. Ce qui empêcherait les prix de remonter. À noter que l’Indice FAO du prix des céréales affiche une légère hausse depuis janvier, notamment en raison d’une plus grande fermeté des prix du maïs.
De plus, ajoute la FAO, le rapport mondial stock/utilisation des céréales en 2018-2019 afficherait toujours un niveau acceptable.
Autre facteur favorable pour le Maroc qui dépend des marchés étrangers pour une partie de ses besoins, les achats du blé de la part de plusieurs pays asiatiques et sud-américains devront ralentir, selon la FAO dont les prévisions pour le commerce mondial de blé ont été revues à la baisse avec 800.000 tonnes en moins.
Globalement, l’Indice des prix des produits alimentaires de la FAO affichait en février dernier une moyenne de 167,5 points, soit une hausse de 1,7% depuis janvier «en raison d’une forte augmentation des prix des produits laitiers». L’indice relatif à ces derniers s’est, en effet, accru de 5,6% depuis janvier. Une situation due, selon l’organisation onusienne à une forte demande d’importation pour le lait écrémé en poudre, le lait entier en poudre et le fromage. La baisse saisonnière attendue de la production de beurre a également contribué à faire monter les prix de ce produit, relève la FAO. Concernant l’Indice FAO des prix de l’huile végétale, il s’est apprécié de 1,8% pour atteindre 133,5 points, soit son plus haut niveau depuis octobre 2018. La hausse du mois de février est attribuée principalement aux prix plus élevés pour les cotations d’huile de palme, de soja et de tournesol. L’Indice FAO des prix de la viande a, quant à lui, légèrement augmenté.
S’agissant de l’Indice FAO du prix du sucre, il a connu une hausse de 1,2% depuis janvier, «surtout en raison d’inquiétudes liées aux perspectives de production dans certains des principaux pays producteurs», note la même source. 

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