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Trois candidats pour la présidence

Trois candidats pour la présidence
La faim dans le monde est repartie à la hausse sous l’effet du réchauffement climatique et des conflits, notamment en Afrique et au Moyen-Orient. Ph. DR

Un Chinois, un Georgien et une Française briguent ce dimanche la direction de l’Agence des Nations unies pour l’Agriculture et l’alimentation, la FAO, chargée d’éradiquer la faim dans le monde. L’élection pour déterminer le nom de la personne qui succédera pour quatre ans au Brésilien José Graziano da Silva se tiendra au siège de l’Organisation à Rome durant la 41e conférence de la FAO qui réunit 194 pays membres. Alors que la faim dans le monde est repartie à la hausse depuis trois ans sous l’effet conjugué du réchauffement climatique et des conflits, notamment en Afrique et au Moyen-Orient, la tâche du futur dirigeant sera plus que jamais d’encourager l’agriculture et la pêche dans le but de nourrir une population mondiale qui devrait grimper à 9,7 milliards de personnes en 2050 contre 7,7 milliards aujourd’hui, selon l’ONU.
La compétition a pris un tour particulièrement serré après le retrait le 14 juin du candidat indien Ramesh Chand, qui a suivi celui du Camerounais, Médi Moungui, le 21 mars. Pékin a présenté la candidature de son vice-ministre de l’Agriculture, Qu Dongyu, 55 ans, qui fait figure de favori. Le candidat georgien Davit Kirvalidze, ancien ministre de l’Agriculture, met en avant le «rôle du secteur privé» afin de «produire plus et mieux», a-t-il dit à l’AFP. La candidate française Catherine Geslain-Lanéelle, ancienne dirigeante de l’Agence européenne de sécurité alimentaire EFSA, a aussi passé toute sa carrière dans les secteurs agricoles et agroalimentaires au plus haut niveau en France. Soutenue par les 27 autres pays de l’Union européenne, elle souhaite proposer «des solutions intégrées» aux gouvernements pour mener leurs politiques agricoles et alimentaires. Elle souhaite que l’Agence aide à «produire plus et mieux», à «réduire le gaspillage» et «développe les chaînes de valeur autour de l’agriculture, de la pêche et de la forêt», c’est-à-dire le stockage, la transformation et la distribution des aliments, notamment dans les pays en voie de développement, afin de «développer les emplois». 

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