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La troisième session du Conseil supérieur de la Fondation Mohammed VI des oulémas africains poursuit son action pour la promotion des valeurs authentiques de l’islam

Les participants à la troisième session du Conseil supérieur de la Fondation Mohammed VI des oulémas africains, qui s’est tenue à Fès les 17 et 18 décembre, se sont mis d’accord sur l’importance de la publication et la numérisation des ouvrages scientifiques sur les constantes religieuses communes, de la réalisation d’une étude sur la création d’un monument pour faire connaître les érudits et les sites civilisationnels islamiques en Afrique et de l’implication de la femme et de la jeunesse africaine dans toutes les activités de la Fondation.

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La Fondation Mohammed VI des oulémas africains a clôturé, mardi soir à Fès, les travaux de sa troisième session ordinaire, avec l’adoption de plusieurs projets et recommandations touchant différents aspects de son action. Au cours de cette session, tenue avec la Haute Approbation de S.M. le Roi Mohammed VI, Président de la Fondation, il a été procédé à l’adoption des rapports financier et moral de la Fondation et de son plan d’action au titre de l’année 2020. Selon le communiqué sanctionnant les travaux de cette réunion, le Conseil supérieur de cette institution a approuvé l’ensemble des projets proposés par les quatre commissions, lesquels concernent notamment la formation des imams, le renforcement de la communication à travers le site de la Fondation et le développement de l’action des sections.

Parmi les recommandations de cette troisième session figure l’élaboration incessamment d’un document global sur les constantes communes, les objectifs et la méthode de travail de la Fondation en Afrique en chargeant le secrétariat général de la définition des mesures pratiques et techniques pour la mise en œuvre des projets approuvés au titre de l’année 2020, en coordination avec les sections de la Fondation et dans le respect des spécificités de chaque pays. Il a été également convenu de poursuivre la réalisation des actions scientifiques et des projets restants du plan d’action 2019 et de tirer profit du savoir-faire des imams formés à l’Institut Mohammed VI pour la formation des Morchidines et Morchidates dans la formation des imams travaillant dans les mosquées dans chaque pays, après approbation des autorités compétentes des pays concernés.

Les participants se sont aussi mis d’accord sur le développement de la publication et la numérisation des ouvrages scientifiques sur les constantes religieuses communes, la réalisation d’une étude sur la création d’un monument pour faire connaître les érudits et les sites civilisationnels islamiques en Afrique et l’implication de la femme et de la jeunesse africaine dans toutes les activités de la Fondation. Intervenant lors de la cérémonie de clôture de cette session (17-18 décembre), le secrétaire général du Conseil supérieur des oulémas, Mohamed Yssef, a indiqué que l’Afrique a besoin de ses oulémas qui ont désormais la responsabilité de contribuer à son émergence, notant que la Fondation a réussi à mettre en place les jalons du rayonnement du continent.
Par son approche du champ religieux mise en place conformément aux Orientations de S.M. le Roi Mohammed VI, Commandeur des croyants, le Maroc veut servir de modèle pour l’Afrique, a-t-il souligné, appelant les oulémas à œuvrer pour la défense des valeurs de l’Islam et des constantes religieuses. Cette session ordinaire du Conseil supérieur de la Fondation Mohammed VI des oulémas africains a connu la participation de plus de 350 oulémas représentant les 32 sections de la Fondation. 

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