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Unicef : 1.879 bébés nés au Maroc le 1er janvier 2019

En ce début d’année 2019, l’Unicef sensibilise la population mondiale à l’urgence d’investir dans des solutions de santé abordables et de qualité pour chaque mère et chaque nouveau-né.

Unicef : 1.879 bébés nés au Maroc le 1er janvier 2019
En 2017, près d’un million de bébés sont morts le jour même de leur naissance et 2,5 millions durant le premier mois de leur vie.

Comme à l'accoutumée, le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef) a publié le 1er janvier un rapport sur les estimations des naissances dans le monde durant cette première journée de l’année 2019. Selon l’organisation onusienne, ce sont pas moins de 395.072 bébés qui sont nés le jour de l’an dans le monde, dont 1.879 au Maroc. L’Unicef a également saisi cette occasion pour rappeler la gravité de la situation en matière de mortalité infantile et appeler les pays du monde à respecter le droit de chaque nouveau-né à la santé et à la survie.
«Une multitude d’Alexandre et de 
Aïcha, de Zheng et de Zainab naîtront dans des familles du monde entier le 1er janvier 2019. Cependant, dans plusieurs pays, de nombreux bébés n’auront pas le temps de recevoir un nom, car ils ne survivront pas à leur premier jour de vie. Quelque 7.000 bébés mourront chaque jour. En ce jour de célébrations et de joie, nous avons une pensée pour tous ces bébés qui ne survivront pas à leur première journée. Nous pouvons, et nous devons, redoubler d’efforts pour donner à chaque bébé une chance de recevoir un prénom, de rire, de jouer et de vivre sa vie», souligne l’Unicef dans un communiqué. «En 2017, près d’un million de bébés sont morts le jour même de leur naissance et 2,5 millions durant le premier mois de leur vie. Parmi ces enfants, plus de 80% sont décédés de causes qui auraient pu être évitées, telles que la prématurité, les complications lors de l’accouchement ou encore les infections comme la septicémie et la pneumonie, ce qui constitue une atteinte à leur droit fondamental à la survie. Nous pouvons sauver des millions de bébés en investissant dans la formation et l’équipement des agents de santé locaux afin que chaque nouveau-né naisse entre des mains expertes», poursuit l’Unicef, rappelant qu’au cours des trois dernières décennies, le monde a réalisé des progrès considérables en matière de survie de l’enfant, faisant baisser de plus de moitié le taux de mortalité des enfants de moins de 5 ans. Mais les progrès sont plus lents pour les nouveau-nés. Les bébés qui meurent durant le premier mois de leur vie représentent 47% des décès d’enfants de moins de 5 ans.
Par ailleurs, l’Unicef affirme que selon leur lieu de naissance, les bébés n’ont pas les mêmes chances de survie, dès les premières secondes de leur vie. En effet, les bébés nés dans les pays africains, notamment en Afrique australe et subsaharienne, ont la plus basse espérance de vie. 
En comparant l’espérance de vie de ces nourrissons avec celle des bébés nés dans des pays développés, on constate qu’elle est parfois plus longue de 30 ans par rapport aux derniers du classement.
L’organisation onusienne a également rappelé que l’année 2019 marquera le 30e anniversaire de l’adoption de la Convention relative aux droits de l’enfant, que l’Unicef célèbrera en organisant des événements dans le monde entier tout au long de l’année. «Les gouvernements signataires de cette convention se sont notamment engagés à prendre des mesures visant à sauver la vie des enfants, en fournissant à chacun d’entre eux des soins de santé de qualité.» 

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