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La ville s’épanouit dans les couleurs de «Sbagha Bagha»

Le Festival «Sbagha Bagha», organisé du 2 au 18 juillet, a invité plusieurs artistes nationaux et internationaux qui ont donné des coups de pinceaux et de rouleaux de peinture sur les murs de la capitale économique sous les yeux des passants et des riverains. La battle graffitti des 13 et 14 juillet a été remportée par Basec Ayoub de Berrechid.

La ville s’épanouit dans les couleurs de «Sbagha Bagha»

Basec Ayoub aka Ayoub Ftili de la ville de Berrechid a remporté le premier prix de la battle graffiti organisée les 13 et 14 juillet dans le cadre du sixième festival «Sbagha Bagha». MED aka Mehdi Zemouri a remporté le deuxième prix. La battle graffiti a fêté cette année sa troisième édition. Elle a opposé au quartier Riviera à Casablanca 12 artistes graffiteurs venus de tout le Maroc. Le premier jour de la compétition a permis à tous les participants de se démarquer pendant la première étape de «sketching». C’est sur la base de leurs croquis, réalisés en direct et devant un jury composé d’artistes internationaux, que les finalistes ont été retenus et invités à revenir s’affronter le lendemain pour le quart de finale, la demi-finale puis la finale. Avant de démarrer la compétition, les participants ont célébré le street art sans enjeu. Accompagnés des trois membres du jury, ils se sont amusés, les 11 et 12 juillet, à créer une belle fresque sur la façade du lycée Wellada au boulevard d’Anfa. Pour départager les participants, le festival a fait appel à un jury d’artistes internationaux. 
Il s’agit de Japon, graffiteur espagnol qui a commencé le graffiti en 1990 dans la ville de Barcelone. Après plus de 25 ans de voyages, de rencontres et de recherches, Japon s’est offert une véritable place dans le milieu et la scène du graffiti.

De l’Espagne aussi, le jury comptait Musa71. María de son vrai nom, cette graffiteuse originaire de Barcelone signe Musa71 depuis 1989. Ses 30 années de carrière, de voyages et de street art ont développé chez elle un amour des lettres qu’elle mixe dans une danse visuelle. Elle fait partie de multiple crews aux quatre coins du monde. Le troisième membre du jury est Dater127 de l’Allemagne. Il s’est lancé dans le graffiti en 1995. Il passe un an à réaliser des croquis et à se préparer avant de faire de la ville de Coblence puis de l’Allemagne entière son territoire de jeu. En développant son style il rajoute des personnages à ses lettres et intègre en 2006 la crew, Love Letters avec laquelle il sillonne le monde.

«Sbagha Bagha» a ainsi réuni à Casablanca de grands noms du graffiti. Le festival est désormais reconnu chez les habitants et les amateurs de street culture comme un événement coloré, vivant et convivial. Outre la battle graffiti, le festival a invité quatre artistes de renom qui ont donné des coups de pinceaux et de rouleaux de peinture sur quatre murs de la ville sous les yeux des passants et des riverains. Leur public était ravi de voir des artistes à l’œuvre et surtout séduit par les tableaux géants une fois terminés. Cette année, les murs de Casablanca étaient investis par Deih de l’Espagne, Majid El Bahar du Maroc, Millo de l’Italie et NDZW de la Pologne. La sixième édition du festival «Sbagha Bagha» s’est clôturée le 18 juillet en laissant en souvenir de belles fresques murales sur les murs de Casablanca. Cet événement encourage l’expression urbaine et célèbre le street art dans différents quartiers de la capitale économique. Durant 17 jours, il a animé la ville par des shows de street art, mais aussi par des ateliers pour enfants, de la musique et du live printing de sérigraphie. 

Exposition «Art d’écho»

Le festival «Sbagha Bagha» s’est associé cette année avec la Villa des arts de Casablanca pour proposer une exposition alliant le street art et l’art déco. «Art d’écho» fait référence aux échos de plusieurs conversations, celles du passé avec le présent, celles de la rue avec ceux qui la pratiquent, celles d’artistes issus du street art avec l’art contemporain qui est aujourd’hui leur médium d’expression... L’exposition se poursuivra jusqu’au 22 août à la Villa des arts de Casablanca.
Pour cette exposition, l’artiste espagnol Antonyo Marest a travaillé depuis le mois de novembre dernier sur le patrimoine architectural de Casablanca. Architecte de formation, il a déjà réalisé des expositions similaires dans de hauts lieux de l’art déco tels que Miami et San Francisco et a été invité à dupliquer cette vision à Casablanca. Sa mission est de se nourrir de l’énergie de la rue pour la retranscrire sous forme de tableaux. L’exposition a aussi offert l’opportunité à l’artiste-plasticien marocain Mehdi Zemmouri de réaliser sa première exposition autour du même thème.E9>nergie de la rue pour la retranscrire sous forme de tableaux. L<0x2019><0x2019><0x00E9><0x00E0><0x2019><0x00E9><0x00E8><0x00EA><0x00E8>

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