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Visa For Music décortiquée au Forum de la MAP

Le Forum de la MAP a accueilli, mardi 19 novembre, le fondateur et directeur de Visa For Music (VFM) de Rabat, Brahim El Mazned, qui a débattu de la thématique «Visa For Music, la plateforme pour le développement de l’industrie musicale en Afrique et au Moyen-Orient». Et ce devant les professionnels invités à cet événement et des médias nationaux et internationaux.

Visa For Music décortiquée au Forum de la MAP

Animée par Rachid Mamouni, directeur de l’information à la MAP, cette rencontre a été une occasion pour donner plus d’éclaircissements sur ce salon dédié aux professionnels des musiques d’Afrique et du Moyen-Orient. VFM a, comme l’a souligné Brahim El Mazned, la légitimité de créer cette plateforme, vu le manque de visibilité pour l’univers musical et ses artistes. «Il a fallu mener ensemble une réflexion pour accompagner ces artistes qui manquent d’un marché pour les musiques d’Afrique et du Moyen-Orient. C’est pour cela que beaucoup de ces artistes quittent leur pays pour des pays plus structurés sur ce plan. D’où l’intérêt de Visa For Music qui peut contribuer en alimentant le Maroc et d’autres pays en artistes et en musiques exportables. Ce salon peut aussi jouer un rôle important dans le développement de la diplomatie culturelle et la promotion de la mobilité de la musique entre les pays de l’Afrique et du Moyen-Orient». Brahim El Mazned a bien décortiqué le sujet, sans oublier d’évoquer les conditions artistique et matérielle de l’artiste, qui sont le centre d’intérêt de ce salon pour une carrière meilleure et plus rentable en créativité. Ainsi, les retombées de VFM sont de plus en plus ressenties, et encouragent à continuer dans cet élan pour faire valoir le métier d’artiste dans toute sa diversité. D’ailleurs, chaque année le Salon fait en sorte de faire connaître aux artistes leurs droits et les acquis qu’ils doivent avoir, pour mieux se lancer dans cet univers, et ce à travers des conférences, des débats et les showcases où ils doivent montrer leur performance en live. «Mais il faut dire qu’il y a encore un énorme travail à faire pour structurer le secteur. D’abord en lui octroyant un budget adéquat qui doit atteindre les 0,5%, puis en encourageant le mécénat qui peut apporter beaucoup de choses de son côté. Car il est important de développer cette plateforme avec des outils plus performants, en commençant par la formation des jeunes qui sont en début de carrière», indique El Mazned. 

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