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Von der Leyen obtient le feu vert du Parlement pour «un nouveau départ» de l’Europe

La présidente de la Commission européenne, l’Allemande Ursula von der Leyen, a obtenu mercredi un large soutien du Parlement pour donner «un nouveau départ» à l’Europe, lors du vote d’investiture des députés.

Von der Leyen obtient le feu vert du Parlement  pour «un nouveau départ» de l’Europe

La première présidente de l’exécutif européen, l’Allemande Ursula von der Leyen, a reçu l’approbation de 461 eurodéputés pour son équipe de 26 commissaires, au terme d’un parcours chahuté depuis sa désignation en juin par les Chefs d’État et de gouvernement. Ce nouvel exécutif européen compte un chiffre record de 12 femmes, contre neuf dans la Commission sortante de Jean-Claude Juncker. «Mon message est simple : commençons à travailler», a déclaré Mme von der Leyen dans son discours avant le vote. L’entrée en fonction de sa Commission, prévue le 1er décembre, avait été retardée d’un mois. Entre des candidats commissaires retoqués, un Brexit toujours en attente et des intitulés de portefeuille polémiques, l’accouchement de l’équipe de l’ancienne ministre de la Défense d’Angela Merkel fut laborieux. Ursula von der Leyen a présenté mercredi les portefeuilles de ses commissaires qui l’entouraient dans l’hémicycle du Parlement à Strasbourg. «Si nous faisons bien notre travail, l’Europe de 2050 sera le premier continent du monde neutre en carbone, elle sera une puissance de premier plan dans le numérique, elle restera l’économie qui réussit le mieux à assurer l’équilibre entre le marché et le social, elle sera chef de file dans la résolution des grands enjeux mondiaux», a-t-elle déclaré. Les 154 élus sociaux-démocrates avaient dit avant le scrutin qu’ils voteraient «à une très grande majorité» en faveur de l’investiture, tout comme les 108 libéraux de Renew. Au rayon des sujets qui fâchent figurent la désignation comme commissaire à l’Élargissement d’un Hongrois, vu par ses détracteurs comme un soutien aux positions anti-UE du gouvernement de Viktor Orban, et du Français Thierry Breton, PDG sortant de la société numérique Atos, comme commissaire du marché unique et du numérique. L’extrême gauche (GUE), tout comme l’extrême droite, ont annoncé un vote contre. «Vous avez promis tout et n’importe quoi à n’importe qui», a critiqué Martin Schirdewan, du groupe GUE (extrême gauche), tandis que l’eurodéputé français RN (extrême droite) Jordan Bardella a pointé une Commission «dans la continuité de la précédente». Le nouvel exécutif européen comptera 26 commissaires plus la présidente, mais pas de représentant britannique alors que le Royaume-Uni est toujours membre de l’UE, qu’il doit quitter le 31 janvier. Londres a refusé de proposer un nom avant les élections du 12 décembre. Sur cette question, Ursula von der Leyen a affirmé que quoi qu’il se passe «le lien et l’amitié entre nos peuples sont incassables». 

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