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Le Wydad est bien parti pour prendre le large en tête du classement général de la Botola Maroc Telecom D1. Les Rouges comptent, en effet, 9 points d’avance sur leur poursuivant direct, l’Ittihad de Tanger, à l’issue de leur victoire face au Fath de Rabat, dimanche au complexe Moulay Abdellah (1-0). Les joueurs de Faouzi Benzarti auraient pu sceller le sort de la rencontre en première période, qui a vu Ounajem et compagnie bénéficier de plusieurs occasions franches, notamment celles gâchées par Tighazoui et Hassouni. Le déclic viendra finalement du point du penalty, provoqué par Ounajem qui a poussé El Bassel à commettre une faute de main dans sa surface (78e). La nouvelle recrue hivernale du WAC, Yahya Jabrane, transformera avec succès et permettra aux siens de creuser l’écart au sommet de la hiérarchie de la Botola D1. Le Wydad pourrait encore enfoncer le clou mercredi, lorsqu’il disputera une dernière mise à jour face au Youssoufia de Berrechid. Ce dernier a toutefois démontré qu’il était un adversaire intraitable, comme en témoigne sa prestation de dimanche face au Raja au stade Père Jégo (3-3).
Le CAYB instille le doute dans l’esprit du Raja en marquant à 3 reprises en 15 minutes
Menant au score avec une avance confortable (2-0, Rahimi et Benhalib) jusqu’à la 70e minute, le Raja pensait avoir réussi le plus dur et s’apprêtait à fêter sa septième victoire de la saison, mais c’était sans compter sur la combativité des protégés de Saïd Seddiki. Le coaching de ce dernier a immédiatement donné des fruits, puisque le CAYB a enchaîné 3 buts en 15 minutes ! Mohamed Lafqih (sur penalty, 72e) et Yassine El Wakili (84e) ont donc permis aux visiteurs de rétablir la parité, tandis que Abdelfattah Aït Ahmed a jeté un silence de plomb sur les gradins en marquant le but de l’avantage pour le CAYB. Un avantage qui ne durera que 5 minutes, car le Raja est quand même parvenu à sauver la face en arrachant le point du nul, grâce à une tête victorieuse d’Ayoub Nanah (92e). Cette contre-performance, la deuxième de suite après le nul face à l’AS Otôho en Coupe de la CAF (0-0), a déclenché l’état d’urgence au complexe Al Oasis. Le bureau dirigeant a convié l’entraîneur et son staff, le directeur technique Fathi Jamal et les joueurs à une réunion dont l’objectif est de remettre l’équipe sur les rails le plus tôt possible, et ce en analysant d’abord les raisons du blocage. Le coach du Youssoufia de Berrechid, Saïd Seddiki, avait quant à lui déjà diagnostiqué l’état du Raja lors de la conférence d’après-match : «On a vu aujourd’hui que le Raja a été malmené par ces mêmes jeunes pépites qu’il a laissé filer… À un certain moment, on avait l’impression de jouer à Copacabana, la célèbre plage brésilienne, tellement c’était facile de franchir la ligne médiane du Raja. L’absence de Badr Banoune a également permis à nos attaquants de combiner avec plus d’efficacité.»
La RSB calme les ardeurs du DHJ d’Ezaki
Pour sa première apparition sur le banc de touche du Difaâ Hassani d’El Jadida, l’ancien sélectionneur national Badou Ezaki devait tirer son épingle du jeu face à la Renaissance sportive de Berkane, qui a débarqué au stade El Abdi avec l’ambition de ramener les trois points. Les Orientaux ont démarré la rencontre avec cet esprit et ont donc été les premiers à débloquer le compteur, dès la deuxième minute, par le biais d’Ismaïl Moqadem, sur un corner repris de la tête. Les Jdidis ont dû attendre la 67e minute pour égaliser, grâce à Saïmon M’suva, qui a conclu une action menée par Karim El Hachimi.
Les deux équipes se sont finalement séparées sur un nul qui profite davantage à la RSB, qui se maintient en sixième position avec 24 points. Le DHJ, lui, a disputé une sixième rencontre de suite sans la moindre victoire, le dernier succès des Doukkalis remontant au 22 décembre 2019. La dernière rencontre de la 18e journée devait opposer le Hassania d’Agadir à l’AS FAR, lundi en soirée au stade Adrar.
