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Washington annonce de nouvelles sanctions contre le régime de Daniel Ortega

Washington annonce de nouvelles sanctions contre le régime  de Daniel Ortega

Les États-Unis ont annoncé, mercredi, de nouvelles sanctions économiques contre le régime de Daniel Ortega au Nicaragua visant son propre fils ainsi que la Banque centrale. «Les États-Unis ont sanctionné Laureano Ortega et Bancorp, conformément à l’Ordre exécutif 13851, que le Président Trump a signé le 27 novembre 2018», a indiqué dans un communiqué le département d’État, précisant que «par cette action, leurs avoirs US sont gelés et il est interdit aux citoyens américains d’effectuer des transactions avec Laureano Ortega et Bancorp».

«Laureano Ortega, fils du Président Daniel Ortega et de la vice-présidente Rosario Murillo, est un important complice de la corruption du régime Ortega», soutient le communiqué, notant que Laureano Ortega a cherché, au nom du régime, à obtenir un soutien financier international et des investissements étrangers. «Il a ainsi placé les intérêts de sa famille et sa fortune personnelle au-dessus des intérêts du peuple nicaraguayen en s’engageant dans des affaires de corruption», selon le département d’État. 
De son côté, Bancorp est accusée par Washington d’avoir servi «de caisse noire personnelle» de la famille Ortega et d’instrument pour «entreprendre des affaires de corruption» avec Nicolas Madura et son régime au Venezuela.  «Nous exhortons le régime Ortega à restaurer l’ordre démocratique au Nicaragua et à écouter les appels des Nicaraguayens en faveur d’élections anticipées libres, justes et transparentes», relève Washington qui demande au Nicaragua de libérer, sans condition, les personnes détenues de façon arbitraire et de protéger les droits humains fondamentaux de ses citoyens. Environ 800 personnes sont détenues depuis le déclenchement, il y a un an, des manifestations contre le pouvoir du Président Ortega, dont la répression a fait 325 morts et a entraîné le départ en exil de quelque 50.000 Nicaraguayens, selon l’opposition. La Commission inter-américaine des droits de l’Homme (CIDH) évoque 647 opposants emprisonnés contre 350, selon le pouvoir. 

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