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150 millions de dollars supplémentaires de la Banque mondiale au Maroc

Après les 200 millions de dollars accordés en 2015, la Banque mondiale a approuvé le 3 novembre un prêt additionnel de 150 millions de dollars en faveur du programme de transport urbain. Ce nouveau financement a pour finalité d’adapter le programme aux nouvelles priorités en termes de mobilité. L’accent sera mis sur la création et l’opérationnalisation d’une structure centrale chargée de superviser les transports publics et sur des investissements locaux.

150 millions de dollars supplémentaires de la Banque mondiale au Maroc
Des couloirs de transport, essentiellement sous forme de bus à haut niveau de service, seront créés pour améliorer la mobilité. Deux sont déjà programmés pour la région de Casablanca.

Nouveau financement de la Banque mondiale pour le Maroc. Son conseil d’administration a approuvé le 3 novembre un prêt additionnel de 150 millions de dollars en faveur du programme de transport urbain. Lancé en 2015, ce programme a pour objectif d’améliorer les capacités des autorités à assurer des transports publics de qualité, mais également de soutenir les investissements dans les infrastructures locales de transport urbain.

En 2015, le Maroc avait bénéficié d’un premier prêt de 200 millions de dollars en faveur de ce programme. Le financement additionnel accordé ce 3 novembre a pour finalité d’adapter le programme aux nouvelles priorités en termes de mobilité – y compris consécutives à la pandémie de Covid-19 – et d’en étendre la portée. L’accent sera mis sur la création et l’opérationnalisation d’une structure centrale chargée de superviser les transports publics et sur des investissements locaux pour renforcer la performance du secteur. «Avec ce financement additionnel, nous souhaitons aider les autorités marocaines à entretenir l’élan des réformes et développer un système de transports abordables et à la hauteur des besoins des citadins dans un pays où la demande de mobilité urbaine et de fiabilité des transports publics est en constante augmentation», souligne Jesko Hentschel, directeur pays de la Banque mondiale pour le Maghreb. Le programme cible les villes de plus de 100.000 habitants. Selon l’institution, il a déjà produit des résultats tangibles, notamment à travers le Fonds d’accompagnement des réformes du transport urbain, qui a contribué à financer les investissements prioritaires. Le programme a, en outre, amélioré la planification et la performance des transports urbains ainsi que la coordination entre municipalités. «De plus, en rehaussant la qualité des services fournis, les investissements déployés dans ce cadre ont bénéficié à ce jour à 40.000 usagers des transports urbains au quotidien. À la clôture du programme, le nombre total de bénéficiaires quotidiens devrait atteindre les 130.000», affirme la Banque mondiale. La nouvelle tranche de financement prévoit d’introduire des mécanismes de supervision pour rationaliser la gouvernance du secteur. Des couloirs de transport, essentiellement sous la forme de Bus à haut niveau de service, seront créés pour améliorer l’accès des populations aux opportunités économiques et aux services sociaux. Deux sont déjà programmés pour la région de Casablanca. 

Le programme est mis en œuvre par le ministère de l’Intérieur et, à l’échelon local, par les communes. Sa date de clôture a été prolongée jusqu’en juin 2024. En 2015, les autorités marocaines avaient indiqué à la Banque mondiale que «l’ambitieuse refonte des systèmes de transport urbain va exiger un financement d’environ 3 milliards de dollars sur dix ans». 

En plus des prêts, la Banque mondiale mobilise une assistance technique pour définir les principales mesures à introduire afin de renforcer la gouvernance et la performance du secteur.  

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