Une 19e édition virtuelle

Le Festival national de l’Aïta  organise sa 19e édition virtuellement. L’événement  se poursuit jusqu’au 2 octobre sur les réseaux sociaux. Des artistes sont invités sur le web pour parler de  leurs expériences et créations.  Des professeurs et experts dans le domaine de l’Aïta évaluent les éditions précédentes du festival tout en mettant l’accent sur la situation actuelle de cet art ancestral. Au programme de cette 19e édition des conférences sur différents thèmes, notamment  l’Aita et son ouverture sur les musiques du monde, avec la participation d’artistes confirmés. Deux master class sont aussi programmées. La première porte sur l’anthologie de l’Aïta avec  l’artiste Ibrahim El Mzanad, et la seconde porte sur la mondialisation d’Al-Aita avec l’artiste Sakina Fahsi.
Le programme de l’édition 2020 comprend plusieurs paragraphes relatant les moments les plus forts des festivals précédents. «Seront diffusées également, les performances des groupes de jeunes qui ont participé au concours de Aïta qui a eu lieu du 21 juillet au 5 septembre 2020 et dont l’objectif, entre autres, est d’assurer la pérennité de cette expression artistique à travers les générations et la préservation de ce patrimoine artistique ancestral en encourageant les jeunes à porter le flambeau de cet art.  Une attention particulière sera accordée à des recherches et enquêtes sur les différents types de l’art de l’Aïta», souligne un communiqué de l’événement.
Cet événement est organisé par la direction provinciale de la culture de Safi, sous la tutelle de la direction régionale de la culture de la région Marrakech-Safi. Il vise à accorder à  l’art de Aïta une diffusion très large aussi bien sur le territoire national qu’à l’étranger et de «lancer un dialogue culturel et interculturel efficace qui va chercher ses racines dans le passé pour les projeter sur les besoins du présent et les exigences du futur».
L’un des objectifs de cette édition, dans les conditions sanitaires actuelles, est de veiller au maintien de l’action culturelle et de sa continuité dans la ville de Safi et de mettre le point sur l’importance de la promotion et de la valorisation de l’Aïta tenant compte de la richesse des styles qui le constituent. «Il est également d’une importance capitale de faire valoir  son rôle dans la préservation et la valorisation du patrimoine immatériel en tant que composante d’un système intégré de développement économique et social, ce qui participe à la préservation des composantes du patrimoine musical dans sa particularité régionale tant au niveau de la qualité de la recherche que de la documentation», concluent les organisateurs du festival.