Menu
Search
Samedi 20 Avril 2024
S'abonner
close
Samedi 20 Avril 2024
Menu
Search
Accueil next Société

Le 1er salon «Étudier au Québec-Afrique 2020» en octobre

Étudier à l’étranger est un projet qui sourit à bon nombre de jeunes Marocains. Ils y voient en effet une belle opportunité d’enrichir leurs expériences et leurs connaissances, mais aussi d’optimiser leurs chances de réussite professionnelle. Bien qu’une grande partie d’entre eux choisissent les pays d’Europe pour poursuivre leur cursus, l’Amérique du Nord n’en reste pas moins une destination d’étude intéressante à bien des égards. C’est le cas du Québec qui attire plus de 1.000 étudiants marocains par an, faisant ainsi du Maroc le premier pays à l’échelle africaine et sixième au niveau mondial en nombre d’étudiants internationaux inscrits dans les universités québécoises. Le point avec Alain Olivier, directeur du Bureau du Québec à Rabat.

Le 1er salon «Étudier au Québec-Afrique 2020» en octobre
Ph. Shutterstock

Le Matin : Pourquoi un étudiant marocain devrait-il choisir le Québec plutôt qu’une autre destination ? 
Alain Olivier
: Les programmes d’études québécois sont réputés mondialement, reconnus dans les classements internationaux. Nos universités sont dotées d’infrastructures très modernes et nos méthodes d’enseignement sont nord-américaines et axées sur les compétences et les besoins du marché du travail. Les frais de scolarité et le coût de la vie au Québec comptent parmi les plus bas en Amérique du Nord. Le Québec offre un environnement sécuritaire, ouvert et tolérant et une excellente qualité de vie. Montréal, la capitale économique du Québec, est régulièrement classée dans les palmarès mondiaux des villes les plus appréciées par les étudiants. Le Québec offre aux étudiants marocains la possibilité de poursuivre un enseignement supérieur en français ou en anglais, ce qui est un atout de taille dans notre économie mondialisée. Ce n’est donc pas une surprise que plus de 1.000 étudiants marocains, selon les dernières statistiques, soient inscrits à l’université au Québec. Enfin, outre ses universités, le Québec compte des programmes de formation professionnelle et technique de grande qualité, qui permettent aux étudiants d’acquérir des compétences recherchées par les employeurs. Je salue d’ailleurs l’initiative du gouvernement du Maroc et de l’OFPPT d’établir les Cités des métiers et compétences dans les douze régions du Maroc, qui reconnait à sa juste valeur l’importance de la formation professionnelle et technique dans le développement économique du pays. 

Quelles sont les bourses d’études accessibles aux Marocains souhaitant étudier au Québec ? 
L’accessibilité financière des études est une considération importante pour tous les jeunes, et leurs parents. C’est un prérequis pour mener à terme leur projet éducatif. Tel que je l’ai mentionné, le coût des études au Québec demeure parmi les plus abordables en Amérique du Nord. Le Québec offre 90 exemptions de frais de scolarité additionnels pour les étudiants marocains qui fréquentent ses universités. Ces exemptions permettent aux étudiants de payer les mêmes frais de scolarité que les étudiants québécois. Plusieurs universités offrent aussi des exemptions particulières ainsi des bourses, surtout à la maitrise et au doctorat. Je signale également que les Fonds de recherche du Québec soutiennent des projets de recherche d’étudiants gradués dans les sciences naturelles, les mathématiques et le génie ; les sciences de la santé ; ainsi que les sciences humaines et sociales.

Est-il possible pour les étudiants marocains de se rendre au Québec en ce moment ? Comment se déroule la rentrée pendant la pandémie ? 
La pandémie du Covid-19 crée des conditions exceptionnelles pour la rentrée, partout dans le monde. Quelques établissements universitaires québécois offrent des programmes en présentiel, en respectant toutes les directives des autorités sanitaires. Beaucoup d’établissements ont toutefois opté pour l’enseignement à distance, pour la sécurité des étudiants, des professeurs et du personnel. Ce «virage» se fait sans aucun compromis sur la qualité de l’expérience pédagogique ou de l’interface professeur-étudiant. En tout état de cause, un étudiant inscrit à la session d’automne devra avoir fait une demande de Certificat d’acceptation du Québec (CAQ) et une demande de permis d’études du gouvernement du Canada, les deux documents officiels requis pour poursuivre un parcours d’étude au Québec. Le ministère de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration a continué à émettre des CAQ au cours de la présente période. Maintenant, si un étudiant est inscrit à un programme d’études et que celui-ci est offert en distanciel, il devrait néanmoins demander un CAQ et un permis d’études, même s’il ne peut accéder au territoire canadien compte tenu des restrictions actuelles aux déplacements internationaux. En effet, il lui est possible de compléter 50% de son programme d’études en distanciel. Le temps ainsi écoulé en distanciel sera alors considéré pour l’obtention du permis de travail qu’il pourra obtenir à la fin de ses études. Il va sans dire que le contexte sanitaire au Québec et à l’échelle du monde déterminera les conditions de la rentrée de janvier 2021. 

Lisez nos e-Papers