En 2019, la FAO a contribué à constituer un portefeuille de 5,6 milliards de dollars

Lors de sa 43e session du Conseil de gouvernance, les 12 et 13 février à Rome, le Fonds international de développement agricole (FIDA) a évalué sans contribution à la réalisation des Objectifs de développement durable. À travers le thème retenu cette année «Investir dans des systèmes alimentaires durables pour éliminer la faim d’ici 2030», il a été question du «lien entre les conflits, les migrations et le changement climatique, l’impact sur l’augmentation de la faim et le rôle du développement rural à long terme pour y remédier». Cette rencontre, à laquelle ont participé les 177 États membres, a été l’occasion de réitérer le caractère sévère du fléau de l’insécurité alimentaire et qui concerne «chaque jour plus de 820 millions de personnes». Le président du FIDA, Gilbert F. Houngbo, a qualifié la réalisation des Objectifs de développement durable (ODD) visant à éradiquer l’extrême pauvreté et la faim en 10 ans de «lointain mirage», «à moins que des engagements sérieux ne soient pris pour investir davantage dans les zones rurales où vivent 79% des personnes les plus pauvres du monde et la grande majorité de celles qui souffrent de la faim», a indiqué le responsable dont les propos sont rapportés sur le portail du FIDA.

Pour apporter sa pierre à l’édifice, le Centre d’investissement de la FAO a, durant l’année 2019, dit avoir contribué à concevoir un portefeuille estimé à 5,6 milliards de dollars au bénéfice de 26 pays, et à mettre en œuvre près de 70 projets portant sur la réalisation des Objectifs de développement durable. «Depuis sa création en 1964, le Centre d’investissement de la FAO a contribué à élaborer et à mettre en œuvre près de 2.250 opérations d’investissement dans 170 pays, pour une valeur de plus de 140 milliards de dollars», est-il indiqué sur le site Internet de la FAO dont le siège a accueilli le Conseil de gouvernance du FIDA.

Cependant et au-delà du strict aspect financier de la lutte contre l’insécurité alimentaire, la FAO a mis l’accent sur la nécessité d’une plus large collaboration entre les différentes institutions internationales et entre les pays. Ainsi, l’Organisation onusienne a lancé une nouvelle initiative «Hand-in-Hand» qui facilite la collaboration entre les pays donateurs et les pays bénéficiaires.