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La ville de Marrakech a abrité, du 6 au 10 janvier, la 33e édition du Congrès international pour l’efficacité et l’amélioration de l’école. Cette rencontre, qui s’est tenue pour la première fois dans un pays arabe et africain, a connu la participation de 1.000 experts s’intéressant au secteur de l’éducation, de la formation et de la recherche scientifique, venants de plus de 70 pays et représentant des instances nationales et internationales appartenant à des organisations gouvernementales et non gouvernementales.
Lors de la cérémonie de clôture de cet événement d’envergure internationale, les participants ont appelé au renforcement de la coopération internationale (Nord-Sud et Sud-Sud) en matière d’éducation, de recherche scientifique et de formation professionnelle. Les intervenants à ce conclave, placé sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, ont également plaidé pour la conclusion de partenariats ambitieux appuyant la réforme des systèmes éducatifs et contribuant à la réalisation des objectifs du développement durable. Ils ont souligné la nécessité d’adopter de nouvelles approches efficaces et efficientes capables d’améliorer la qualité des systèmes d’éducation et de rendre à l’école la place qui lui revient.
Pour opérer une transformation qualitative du système de formation, les participants ont mis en exergue l’urgence de se doter de systèmes d’éducation plus performants, conformément aux standards internationaux, insistant sur l’importance de s’investir davantage dans le renforcement des compétences des jeunes et l’adéquation entre la formation et le marché de l’emploi, afin de faciliter leur intégration socio-économique. «Cette 33e édition du Congrès international pour l’efficacité et l’amélioration de l’école a connu un franc succès grâce à la qualité des intervenants, mais aussi à la riche programmation. Plus de 460 communications, présentations, conférences, ateliers et tables rondes ont été organisés», ont souligné Elarbi Imad et Mohammed Elmeski, co-présidents du Centre marocain d’éducation civique. «Cet événement a donc constitué une opportunité idoine pour le partage des expériences, des expertises et des bonnes pratiques entre les différents participants dans le domaine de l’amélioration de la qualité de l’éducation et de la formation, ainsi que la consolidation de la coopération commune en matière de recherche scientifique, de formation professionnelle et de développement des capacités des jeunes, notamment la maîtrise des langues étrangères», ont-ils indiqué.
Il est à noter que cette édition a connu l’organisation d’une série de sessions de formation au profit des professeurs, des directeurs des établissements scolaires et des responsables relevant des Académies et du ministère, en vue de promouvoir l’efficacité du système éducatif. «Ce Congrès a permis au Maroc de tirer profit des expériences internationales réussies qui ont été présentées par des experts de renommée internationale en matière des sciences de l’éducation. Outre la promotion de la recherche scientifique, cet événement a permis de nouer de nouveaux partenariats et de développer le réseautage entre les universités marocaines et internationales», ont ajouté les co-présidents du Centre marocain d’éducation civique.
Rappelons que la séance d’ouverture de ce Conclave a été marquée par un Message Royal adressé par Sa Majesté le Roi
Mohammed VI aux participants, dont lecture a été donnée par le ministre de l’Éducation nationale, de la formation professionnelle, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Saaïd Amzazi.
Ce Congrès s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des Hautes Directives Royales qui érigent l’éducation en deuxième priorité nationale, ainsi que de la mise en place des dispositions de la loi-cadre 51.17 qui définit les caractéristiques de l’école marocaine, une école de l’équité, de la qualité et de promotion de l’individu et de la société, et considère que sa réforme est une responsabilité partagée qui dépend des efforts concertés de tous.
Il a été l’occasion d’étudier le rôle de l’école dans l’autonomisation des jeunes en vue de les préparer à participer au développement social et économique de leur pays, de discuter des moyens d’amélioration des méthodes et des approches pour assurer les meilleures performances des établissements scolaires, et d’échanger les points de vue et les expériences liés à l’intégration des immigrés dans les systèmes éducatifs ainsi que dans le tissu social. «En plus de l’échange d’expériences avec diverses approches en matière de réforme éducative, ce Congrès a favorisé la promotion de l’image du Maroc en tant que destination pour les investissements dans l’économie de la connaissance et la consécration de la politique africaine du Royaume par sa présence non seulement en tant que partenaire économique, mais aussi en tant qu’acteur important dans le développement de l’éducation au niveau continental», indique le ministère de l’Éducation dans un communiqué. «Ainsi, cette 33e édition a permis aux participants de s’informer de la stratégie du Royaume pour réformer son système éducatif et les efforts déployés par le Maroc pour assurer un accès de tous à une éducation de qualité», conclut la même source.
