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Le département de l’Agriculture poursuit le développement du label Bio. Il planche sur l’accompagnement de quatre groupements d’intérêt économique (GIE) (Marrakech-Safi), spécialisés dans l’huile d’olive, dans la conversion de leurs produits en mode biologique. Le processus devrait aboutir à la certification «Agriculture Biologique» des vergers de l’olivier des producteurs adhérents aux coopératives membres des 4 GIE : 100 hectares d’oliviers répartis sur 4 bassins. La certification portera également sur le mode de transformation «Bio» de 4 unités de trituration gérées par les GIE concernés et d’une conserverie d’olives gérée par une coopérative féminine. «L’accompagnement de ces groupements, déjà bénéficiant de l’encadrement des experts de l’UNOPS et de la construction et l’équipement des unités de valorisation des olives (trituration et olives de tables), vise la conversion progressive, de leurs productions, du mode conventionnel au mode biologique, et l’amélioration de la performance de leurs unités par un appui ciblé et personnalisé touchant les volets production et valorisation», explique l’Agriculture.
En analysant la performance du secteur du Bio au Maroc sur les 10 dernières années, le ministère affirme constater un «essor considérable» de la superficie cultivée. Cette dernière est passée de 380 hectares en 2010 à 8.000 en 2018. «Un saut qui montre le rôle qu’a joué le Plan Maroc Vert dans le développement de l’agriculture Bio», fait valoir l’Agriculture. Pour rappel, l’agriculture Bio fait partie des segments identifiés par la stratégie agricole du Royaume, avec l’ambition d’atteindre un objectif de 40.000 hectares plantés. L’agriculture biologique occupe une place clé dans le Plan Maroc Vert.
En effet, la mise en place de projets s’inscrivant dans le cadre de la préservation des terres et de la biodiversité a été identifiée comme action primordiale répondant au fondement 7 de la stratégie à savoir la sauvegarde des ressources naturelles pour une agriculture durable.
C’est dans ce cadre que le Maroc s’oriente actuellement vers le développement du secteur biologique. Actuellement, il s’emploie à accroître la visibilité de son agriculture biologique au sein du marché local comme à l’étranger dans un contexte de demande en hausse.
