Menu
Search
Vendredi 26 Avril 2024
S'abonner
close
Vendredi 26 Avril 2024
Menu
Search
Accueil next Nation

76% des Marocains confirment que le système éducatif cultive l’esprit de l’entrepreneuriat

Après les attentes des Marocains quant au nouveau modèle de développement, les défis de la réforme du système de santé, les Matinales du Groupe Le Matin lancent le débat sur l’adéquation éducation-formation-emploi. Comme à l’accoutumée, la conférence a débuté avec l’annonce des résultats de l’enquête Ipsos-Le Matin qui cible différentes catégories de la population sur l’ensemble du territoire national.

76% des Marocains confirment que le système éducatif cultive l’esprit  de l’entrepreneuriat
Le cabinet Ipsos partageant les résultats de son sondage commandité par Le Matin.ttt Ph. Saouri

Seulement 32% des Marocains pensent que le système éducatif s’est amélioré par rapport aux années précédentes, dont la moitié est optimiste quant à l’amélioration future. C’est le premier constat phare à retenir. Par ailleurs, Ipsos note que le secteur de l’éducation est plutôt mal perçu par les Marocains, 87% des répondants étant insatisfaits du système. Un taux qui a retenu l’attention des intervenants et qui a constitué une des entrées du débat qui a suivi. Dans le détail, le sondage indique que les jeunes âgés de 18 à 24 ans, qui sont en période d’étude (soit au lycée ou en université), et donc ceux qui sont directement concernés, enregistrent le taux d’insatisfaits le plus élevé par rapport aux autres tranches d’âge. Aussi, 85% des sondés pensent que l’éducation doit s’améliorer dans les deux régions rurales et urbaines.
Quant à la perception qu’ont les Marocains des secteurs de l’enseignement privé et public, les résultats de l’enquête indiquent que ce sont les établissements privés qui sont les mieux perçus au niveau du primaire. «Les parents pensent toujours que leurs enfants vont mieux apprendre les langues dans une école privée, qui ne fait pas face à un grand nombre d’étudiants en classe et qui donne de l’importance aux activités parascolaires et assure une sécurité et un suivi des élèves», note Houda Messoudi, Market Strategy Understanding à Ipsos. Par contre, pour l’enseignement supérieur, les sondés trouvent que les établissements publics marocains proposent un niveau qualitatif supérieur.
Sur le volet de la formation, le taux de satisfaction reste aussi assez bas, un quart des répondants déclarant en être satisfaits, lit-on dans les résultats d’Ipsos. Les jeunes de 25 à 34, qui sont en période de recherche de travail ou en activité, sont ceux qui enregistrent le taux le plus élevé d’insatisfaction. «Ce n’est qu’après avoir terminé ses études, que la personne s’aperçoit que ses acquis académiques ne sont pas adéquats et ne répondent pas aux exigences du marché», explique Houda Messoudi.
Quant aux secteurs prioritaires de formation professionnelle, le sondage démontre que les Marocains sont conscients que le futur dépendra des nouvelles technologies. Ainsi, les répondants confirment que les secteurs les plus importants à renforcer sont l’intelligence artificielle, le digital, le commerce et la data science. Cependant, seulement 38% des répondants pensent que le Maroc est prêt à accueillir l’intelligence artificielle et la recherche scientifique.
Autre élément à retenir, c’est celui relatif à la promotion de l’esprit d’entrepreneuriat chez les jeunes. Selon Ipsos, 76% des répondants confirment que le système éducatif cultive et développe un esprit d’entrepreneuriat chez l’étudiant et garantit aussi un avenir aux lauréats. 

Leviers d’améliorations de l’éducation

• Meilleure qualité d’enseignement dans le secteur public.
• Meilleures conditions d’apprentissage pour les élèves.
• Meilleure formation des instituteurs.
• Apprendre les valeurs de morales et le respect de son instituteur.
• Rendre l’enseignement plus accessible dans les régions rurales.
• Assurer une inspection des directions.
• Augmenter le nombre d’écoles.
• Améliorer la qualité des infrastructures des établissements.
• Diminuer le nombre d’élèves dans les classes.
• Encourager l’apprentissage des langues.
• Augmenter le budget de l’enseignement.
• Équiper les écoles de moyens modernes et de technologies.
• Augmenter les activités culturelles dans les écoles.
• Procurer les moyens de transport aux écoles.

 

Lisez nos e-Papers