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Arbitrage : Saïd Wahbi attaque frontalement la Ligue professionnelle, Saïd Naciri l’accuse de faire du tort à son club

Le porte parole du Raja, Saïd Wahbi, s’en est pris à la Ligue professionnelle (LNFP) sur l’arbitrage, déclarant que la Ligue est en guerre ouverte avec le Raja. «Nous avons suffisamment de preuves que notre club est visé par les arbitres». Il appelle à ouvrir des enquêtes sur les arbitres qui ont dirigé les derniers matchs du Raja depuis la rencontre face au Difaa Hassani El Jadidi. En réponse, Saïd Naciri, président de la LNFP, a déclaré que le porte-parole du Raja fait du tort à son club en faisant porter le chapeau aux arbitres, en oubliant de parler des vraies problèmes de son équipe. «Ce n’est pas moi qui prépare leurs joueurs aux matchs. je ne suis pas leur entraîneur», nous a-t-il indiqué.

Arbitrage : Saïd Wahbi attaque frontalement la Ligue  professionnelle, Saïd Naciri l’accuse de faire du tort à son club
Saïd Wahbi, porte-parole du Raja. Said Naciri, président du WAC et de la LNFP.

L’arbitrage est devenu un véritable sujet d’affrontement entre le Raja et la Ligue professionnelle.  Saïd Wahbi a tiré la première salve en direction de la LNFP. Le porte-parole du Raja a déclaré que la Ligue était en guerre ouverte contre les Verts. Interrogé par «Le Matin» sur ce qu’il entend par guerre ouverte, Wahbi porte directement ses accusations sur les arbitres qui ont dirigé les derniers matchs du Raja, en assurant que son club a été victime des erreurs monumentales des hommes en noir. «Depuis le match contre le Difaa d’El Jadida, celui face au Moghreb de Tétouan ou encore ceux contre Oujda et Berkane ont été émaillé d’erreurs arbitrales qui ont pénalisé le Raja». Pour étayer ses propos, il a assuré que l’arbitre Adil Zourak a oublié de siffler deux pénalty flagrants en faveur de son club  lors du match face à la Renaissance de Berkane. Une main évidente de Hadraf dans la surface des dix-huit mètres et une faute sur Rahimi, et il a oublié d’expulser Youssoufo Dayo qui a fait une faute sur l’attaquant du Raja, qui filait droit vers le but, alors qu’il était le dernier défenseur. Il faut ouvrir une enquête pour connaître la teneur des échanges qui ont eu lieu entre l’arbitre du match et ceux du VAR». Très remonté, Wahbi assure que les erreurs d’arbitrage ont également lésé le Raja dans le match contre Oujda où l’arbitre a fermé les yeux sur un pénalty flagrant suite à une main évidente d’un défenseur d’Oujda dans la surface de réparation. Wahbi estime qu’il est «anormal qu’un président de club occupe le fauteuil de président de la Ligue. c’est ce que les juristes appellent le conflit d’intérêts. Il est temps de corriger cette anomalie», a-t-il conclu.

La pression va s’accentuer sur les hommes en noir

 

Le président de la LNFP, contacté par «Le Matin», a répliqué en soulignant que «le porte-parole du Raja fait la guerre à son club et non pas la Ligue professionnelle. Wahbi vend des illusions aux supporters. Je ne suis pas habilité à parler de l’arbitrage. Je ne suis ni joueur ni technicien ni arbitre. S’il considère que son club est lésé par l’arbitrage, il n’a qu’a s’adresser directement à eux. En attaquant la Ligue, il fait diversion pour détourner l’attention des vrais problèmes de son club. C’est n’est pas moi qui prépare leur joueurs aux matchs. Je ne suis pas non plus arbitre. Il tacle la Ligue alors que c’est eux qui dirigent le club et non pas moi. Le problème est dans le Raja et non pas dans la Ligue», a-t-il asséné. Cette guerre ouverte entre le Raja et la LNFP va accentuer la pression sur les hommes en noir lors des deux dernières journées de la Botola. Trois clubs sont toujours en course pour le titre. Le Raja, le WAC et la Renaissance de Berkane. 

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