Laâyoune accueille, du 26 au 28 février, la troisième édition du Forum Maroc-États insulaires du Pacifique, sous le signe de la consolidation des liens de coopération et de la promotion de la prospérité partagée. Le choix de Laâyoune, où plusieurs pays africains ont ouvert des représentations consulaires, tout comme à Dakhla, constitue un message fort et revêt une signification particulière, dans la mesure où les provinces du sud du Royaume s’imposent de plus en plus comme un espace de rencontres internationales et comme un trait d’union entre le Maroc et sa profondeur africaine.
Cette troisième édition du Forum Maroc-États insulaires du Pacifique offre donc le cadre idoine pour engager une réflexion profonde sur les défis liés au changement climatique, à la promotion des énergies renouvelables et à la concrétisation des Objectifs de développement durable, qui constituent aussi bien pour le Maroc que pour ces pays des axes majeurs dans la définition de leurs priorités nationales. Le Maroc, sous le leadership de Sa Majesté le Roi, n’a eu de cesse d’appeler à agir de manière solidaire et responsable pour relever les défis posés par le changement climatique, qui se trouve au cœur des préoccupations nationales des États insulaires du Pacifique. Lors de la COP 22, que le Maroc a abritée, le Royaume n’a ménagé aucun effort pour faire entendre la voix des pays les plus vulnérables aux changements climatiques, au premier rang desquels se trouvent les pays du continent africain et des États insulaires du Pacifique. Cette troisième édition se veut donc la concrétisation des idéaux et valeurs que sous-tend une coopération Sud-Sud fédérant les synergies entre le Royaume et les États insulaires du Pacifique dans le cadre de partenariats de coopération économique et commercial gagnant-gagnant.
Le Forum de Laâyoune offre aussi l’occasion d’approfondir, sur fond de consolidation du dialogue politique, une coopération multidimensionnelle entre le Maroc et les États insulaires du Pacifique, dans le cadre d’une approche solidaire et innovante touchant notamment les domaines de l’éducation, de l’environnement, du tourisme responsable et soucieux de la préservation des écosystèmes, du transport et du développement durable.
Dans un autre registre, le Maroc et les États insulaires du Pacifique se sont toujours accordés sur les questions d’intérêt commun et font prévaloir la recherche de solutions pacifiques pour régler les conflits par la négociation et le dialogue. C’est dans ce contexte que les États insulaires du Pacifique appuient ainsi les efforts de l’ONU pour trouver une solution politique négociée et durable au conflit artificiel autour du Sahara marocain et accueillent favorablement le plan marocain d’autonomie dans les provinces du Sud.