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Aziza Yahdih Omar : «Les écrits de femmes jouent un rôle crucial dans le développement de l’univers culturel»

La Ligue des écrivaines du Maroc a tenu, les 10, 11 et 12 janvier, à Rabat et Mohammedia, son premier Congrès en partenariat avec le Conseil national des droits de l’Homme. «Le développement culturel et la citoyenneté : créativité, communication et compétence» est la thématique retenue pour cette grand-messe des écrivaines marocaines, dont les travaux ont compté plusieurs ateliers et conférences animés par des spécialistes.

Aziza Yahdih Omar : «Les écrits  de femmes jouent un rôle crucial dans  le développement de l’univers culturel»

La cérémonie d’ouverture des travaux du premier Congrès de la Ligue des écrivaines du Maroc s’est déroulée à la Fondation Mohammed VI de promotion des œuvres sociales de l’éducation-formation, en présence de plusieurs personnalités, notamment le recteur de l’Institut Royal de la culture amazighe (Ircam), Ahmed Boukous, le haut-commissaire aux anciens résistants et anciens membres de l’Armée de libération, Mustapha El Ktiri, le secrétaire général du Conseil national des droits de l’Homme, Mounir Bensaleh, et bien d’autres intellectuels.
Dans son allocution introductive, la présidente de la Ligue des écrivaines du Maroc, Aziza Yahdih Omar, a souligné que «ce rendez-vous avec l’Histoire, en compagnie des femmes écrivaines, est une opportunité pour rappeler le parcours des huit années d’activités riches et diversifiées que la Ligue a pu concrétiser depuis sa naissance, en sillonnant toutes les régions du Royaume, dans le but de reconstruire l’identité marocaine en termes d’écriture de la femme. Nous avons pu installer 22 succursales en Europe, en Amérique, en Asie et en Afrique. Nos aspirations s’étendent également à l’amélioration du niveau de la famille marocaine, sachant que la femme joue un rôle crucial dans la promotion de l’univers culturel». Et d’ajouter qu’il est temps de considérer la femme comme un élément important dans la société marocaine. «La femme cultivée joue un rôle important pour la stabilité du pays, et ce à travers l’éducation des futures générations sur la citoyenneté». La présidente du Conseil des sages, Malika Assimi, a, de son côté, insisté sur le fait que «ce Congrès est arrivé à point nommé pour penser ensemble, avec toutes ces femmes, à la culture et son avenir dans notre pays. Sachant que cette Ligue des écrivaines représente une valeur ajoutée dans notre univers intellectuel». Quant à Zhor Gourram, membre de la Commission préparatrice du Congrès, elle n’a pas hésité à rappeler que la création de la Ligue était, elle aussi, un vrai défi. «Le fait d’avoir cet espace réunissant ces femmes écrivaines est un grand acquis, auquel s’ajoute notre vision de présenter ces femmes comme une force constructive du pays». Mounir Bensaleh, le secrétaire général du Conseil national des droits de l’Homme, considère pour sa part le partenariat avec la Ligue des écrivaines du Maroc comme un fait normal pour le rayonnement de notre culture et le renforcement de sa diversité et sa richesse. La cérémonie d’ouverture a été également une occasion pour la diffusion d’un petit film rassemblant les témoignages de personnalités ayant accompagné la Ligue des écrivaines depuis sa création, entre autres l’écrivaine Aïcha Belarbi, le président du Syndicat national de la presse, Abdellah Bakkali, et la professeure universitaire Noufissa Dahbi. Cette ouverture a été marquée par la consécration de personnalités intellectuelles en leur rendant un fervent hommage, à savoir la chercheuse Alia Mae Al Aynaine, le poète Mohamed Bentalha, la présidente du Salon «Rouboua», Khadija Chakir, et l’homme de média Mohamed Serraj.
La Ligue des écrivaines du Maroc se veut un espace de consolidation des liens et d’instauration d’une vraie communication entre les écrivaines du Maroc et celles qui résident à l’étranger, dans le but d’enrichir notre potentiel culturel et civilisationnel, tout en mettant en exergue la mission de la diplomatie culturelle et le rôle de la créativité intellectuelle pour la préservation de l’identité nationale des Marocains du monde. 

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