La valeur des «pots-de-vin» versés chaque année dans le monde se situe entre 1.500 et 2.000 milliards de dollars, soit environ 2% du PIB mondial. Les détournements de fonds publics représentent, quant à eux, environ 2.600 milliards de dollars, soit environ 5% du PIB mondial. Ces statistiques du Fonds monétaire international ont été évoquées mardi dernier à Tanger par le président de l’Instance nationale de la probité, de la prévention et de la lutte contre la corruption, Mohamed Bachir Rachdi, pour attirer l’attention sur ces fléaux qui ne cessent de gagner du terrain.
Bachir Rachdi expose les principaux axes de la stratégie de l’INPPLC
Le phénomène de la corruption prend de l’ampleur et coûte des centaines de milliards de dollars à l’économie mondiale. Au Maroc, comme dans plusieurs pays, des efforts sont fournis pour combattre ce fléau, étant donné ses répercussions sur tout projet de développement. Prenant part à un atelier de travail régional, organisé mardi dernier à Tanger par le Programme des Nations unies pour le développement, le président de l’Instance nationale de la probité, de la prévention et de la lutte contre la corruption (INPPLC), a exposé les principaux volets de la stratégie de cette Instance pour lutter contre la corruption au Maroc.
Tenue mardi à Tanger d’un atelier de travail régional sous le thème «L’innovation dans la prévention contre la corruption», à l’initiative du PNUD et en collaboration avec l’Instance nationale de la probité, de la prévention et de la lutte contre la corruption.
Ayoub Lahrache
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04 Mars 2020
À 21:07
