Menu
Search
Jeudi 25 Avril 2024
S'abonner
close
Jeudi 25 Avril 2024
Menu
Search
Accueil next Économie

La BAD «vend» l’Afrique au Royaume-Uni

La BAD «vend» l’Afrique  au Royaume-Uni
Selon Adesina, la Zone de libre-échange africaine est un marché de plus de 1,3 milliard de personnes et un produit intérieur brut de 2.500 milliards de dollars.

Le président de la Banque africaine de développement (BAD), Akinwumi Adesina, appelle les investisseurs britanniques à contribuer au dynamisme de la Zone de libre-échange continentale africaine. Pour Adesina, qui intervenait, le 21 janvier à Londres, lors du Sommet sur les investissements Royaume-Uni-Afrique, les deux parties pourraient devenir des partenaires commerciaux de premier plan. «Mais la réalité est autre : les échanges commerciaux entre les deux régions sont en recul. En 2012, ils ont culminé à 49 milliards de dollars, avant d’amorcer une baisse, ne représentant plus que 30,6 milliards en 2018», fait-il remarquer.
Le repli de ces échanges commerciaux et des investissements en Afrique intervient alors que des prévisions évaluent à 5.600 milliards de dollars les dépenses de consommation et les investissements des entreprises d’ici à 2020, et à 1.000 milliards de dollars la valeur du marché de l’alimentation et de l’agriculture d’ici à 2030 dans le continent. 
Pour le patron de la Banque panafricaine, le continent est à l’aube d’une transformation économique sans précédent, et le Royaume-Uni doit s’engager dans un «partenariat pour le changement». Adesina a souligné, par ailleurs, que les perspectives d’investissement en Afrique parlent d’elles-mêmes. «Les activités commerciales dans le cadre de l’accord de libre-échange sur le continent africain débuteront en juillet prochain : il s’agit d’un marché de plus de 1,3 milliard de personnes et un produit intérieur brut de 2.500 milliards de dollars, soit la plus grande zone de libre-échange au monde depuis la création de l’Organisation mondiale du 
commerce», fait-il valoir. 

Lisez nos e-Papers