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Dimanche au Estadio da Luz à Lisbonne, le rideau est tombé sur la saison européenne la plus longue de l’histoire. Et à la fin, ce sont les Allemands qui gagnent. Le Bayern Munich n’a pas dérogé à la règle et s’est imposé (1-0) face au Paris Saint-Germain, en finale de la Ligue des champions. Au terme d’un parcours ne souffrant aucune défaite, où ils ont notamment martyrisé le Barça (8-2) en quart de finale, les Bavarois ont controllé leur finale face à une équipe novice à ce stade de la compétition. Entre une équipe millionnaire et la noblesse européenne, la finale a été très disputée, surtout lors de la première période. Les hommes de Hansi Flick peuvent remercier leur capitaine et roc défensif, Manuel Neuer. Le champion du monde 2014 sort un arrêt miraculeux face à Neymar puis face à Mbappé, dont le tir avant la pause relevait plus du cadeau que de la tentative de marquer. Entre temps, le poteau et Keylor Navas sauvaient le PSG des tentatives du buteur de la compétition, Robert Lewandowski.
Le but de Coman rend la défaite encore plus dure à avaler
Après la pause, le Bayern était beaucoup plus dans la maîtrise, grâce notamment à un étincelant Thiago Alcantara et au travail acharné de Leon Goretzka, au milieu du terrain. Au terme d’un long mouvement de la balle, Kingsley Coman ouvre le score de la tête, profitant d’un centre millimétré de Joshua Kimmich. Les Parisiens sont KO et voient tout l’enthousiasme qui les a portés en finale, se transformer au fil des minutes en frustration. Neuer sort un nouvel arrêt, façon handball, avant que Choupo-Moting ne rate sa reprise dans les 6 mètres.
L’arbitre italien Orsato siffle la fin du rêve parisien et le début de la joie munichoise. L’ironie parfois cruelle du football a voulu que ce soit Coman qui ait inscrit le but de la victoire du Bayern. L’international français a été formé 7 ans au PSG, avant d’en devenir le plus jeune débutant à 16 ans en février 2013. Barré par les nombreuses stars venues au club grâce aux fonds qataris (4 matchs seulement), le jeune Kingsley décide de mettre les voiles. Le PSG, qui a misé plus d’un milliard d’euros depuis 2011 sur des transferts, parfois à la limite de la raison, voit son rêve brisé par un joueur formé à la maison. C’est aussi ça l’apprentissage, quand on veut devenir un grand parmi les grands.
