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La BEI et Afreximbank accordent un financement de 300 millions d’euros à l’Afrique

Nouveau financement pour soutenir l’Afrique dans sa lutte contre la pandémie du Covid-19. La BEI et Afreximbank mobilisent, en effet, 300 millions d’euros au continent. L’objectif étant de favoriser la résilience et le redressement des pays de la région face à la crise sanitaire. Au moins un quart de ces fonds ira à l’atténuation des changements climatiques et à l’adaptation à leurs effets dans le continent.

La BEI et Afreximbank accordent un financement de 300 millions d’euros à l’Afrique
Le dispositif de soutien constitue la première réponse au Covid-19 accélérée destinée à l’ensemble de la région dans le cadre de l’initiative Team Europe de la BEI.

La Banque européenne d’investissement (BEI) et la Banque africaine d’import-export (Afreximbank) accordent financement de 300 millions d’euros pour l’Afrique. Objectif, favoriser la résilience et le redressement des pays du continent face à la pandémie du Covid-19. «Grâce à ces ressources, les entreprises de tout le continent disposeront des fonds de roulement nécessaires pour préserver l’emploi et maintenir les importations vitales», indique la BEI. Au moins un quart de ces fonds ira à l’atténuation des changements climatiques et à l’adaptation à leurs effets, contribuant ainsi à ce que l’Afrique tire le meilleur parti des possibilités d’une reprise verte. Selon les deux institutions, ce dispositif de soutien constitue la première réponse Covid-19 accélérée destinée à l’ensemble de la région dans le cadre de l’initiative Team Europe (équipe d’Europe) de la BEI qui comprend une enveloppe de 6,7 milliards d’euros et ayant pour objectif d’aider les pays les plus vulnérables et les plus exposés à faire face à la crise sanitaire immédiate, atténuer les incidences sociales et économiques et à renforcer la résilience pour l’avenir. L’appui à l’Afrique fourni par Afreximbank renferme deux volets. Le dispositif redéploie, en effet, 200 millions d’euros de fonds précédemment alloués aux investissements liés au commerce, en les orientant spécifiquement vers les secteurs les plus touchés par la pandémie. «Reconnaissant le besoin urgent d’agir, Afreximbank et la BEI injectent également 100 millions d’euros supplémentaires dans le dispositif», précisent les deux institutions. Cette combinaison de fonds existants et nouveaux, en plus de l’implantation d’Afreximbank sur le terrain, signifie que le soutien pourra être activé immédiatement, un degré de souplesse qui n’aurait pas été possible dans le cadre d’un nouvel accord, explique la BEI. En outre, assurent les deux bailleurs de fonds, grâce à la connaissance approfondie des marchés africains dont dispose Afreximbank et à sa large présence sur ceux-ci, les fonds pourront atteindre les entreprises et les populations de toutes les régions du continent. «La pandémie de Covid-19 porte un coup sans précédent aux économies africaines, comme elle l’a fait dans le reste du monde. L’industrie manufacturière subit les conséquences des perturbations des chaînes d’approvisionnement mondiales», constate la BEI. Dans le même temps, les envois de fonds des travailleurs émigrés vers certaines des économies les plus pauvres du monde ont chuté, exposant les plus vulnérables à des difficultés exacerbées. De ce fait, de nombreuses économies africaines sont très fragilisées : tensions sur les liquidités, risques de défaut de paiement sur la dette commerciale, difficultés budgétaires, ainsi que réductions des investissements étrangers directs, des financements à long terme et des flux de portefeuille. Notons qu’une partie du dispositif de soutien d’Afreximbank et de la BEI visera à faciliter les échanges commerciaux transfrontaliers de fournitures et équipements médicaux essentiels pour ralentir la diffusion du Covid-19. En outre, ce dispositif permettra de financer des investissements à long terme dans l’expansion du commerce, contribuant à la fois à la disponibilité de biens et à l’augmentation de la prospérité économique. Il soutiendra les États actionnaires d’Afreximbank, dont 46 sont des pays d’Afrique subsaharienne signataires de l’accord de Cotonou.

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