Le Réseau des Cafés culturels au Maroc n’a pas perdu son temps. Son Bureau a fait le tour du Royaume à travers des Cafés, convaincu que la culture doit être à la portée de tout le monde, contribuant ainsi à sa manière la démocratisation de la culture. C’est dans cet objectif que travaille le Bureau du Réseau et ses sections régionales pour atteindre toutes les catégories sociales dans toutes les régions du Royaume. «Ce bilan nous fait vraiment chaud au cœur et nous pousse à travailler davantage pour satisfaire toutes les propositions que nous recevons des patrons des cafés qui désirent que leur espace soit non seulement un lieu de détente pour les clients, mais aussi de culture et de connaissance», souligne le président du Réseau des Cafés culturels au Maroc.
Au cours de cette année s’est tenue, également, la huitième Rencontre nationale des Cafés culturels qui s’est déroulée à Rabat en mai dernier, avec le soutien du ministère de la Culture et la participation de plus de 30 cafés. «Cette année fut couronnée par le chaleureux accueil que nous a réservé l’ancien ministre de la Culture et de la communication, le docteur Mohamed Laaraj, qui n’a pas manqué de nous féliciter pour la réussite de la huitième Rencontre et de saluer les efforts entrepris par le Réseau pour le rayonnement culturel dans toutes les régions du Maroc», précise Mohamed Belmou, membre du Bureau du Réseau des Cafés culturels au Maroc.
Cette huitième rencontre a été une opportunité pour rendre hommage à des personnalités dévouées dans le domaine culturel, effectuer des rencontres avec les coordinateurs des Cafés culturels venus de différentes villes du Royaume, puis offrir au public de la capitale une autre représentation de la pièce théâtrale «Ramad Al Yaqine», adaptée du recueil du poète Mohamed Belmou et mise en scène par l’artiste Tarek Bourhim, et d’autres prestations musicales et poétiques. L’année 2019 a aussi été marquée par l’organisation du Café poétique à l’occasion de la Journée mondiale de la poésie, en invitant de grands noms de la discipline, tels Abdelaziz Benabbou, Kacem Anssari, Mohamed Alaoui Mdaghri, Abdelmounaïm Ryane et bien d’autres.Après ce bref compte rendu, il est à signaler que cette expérience, lancée en 2015, peut s’enorgueillir de l’engouement qu’elle connait, aussi bien chez les créateurs et intellectuels au Maroc que chez les propriétaires de cafés qui souhaitent recevoir la culture dans leur espace. «Pour nous, c’est un vrai exploit, vu les faibles moyens dont nous disposons. Mais nous sommes très confiants quant à ce projet et les potentialités dont dispose notre pays pour aller de l’avant dans les prochaines années», renchérit Noureddine Akchani. Et d’ajouter que le Réseau ne s’arrête pas au Maroc, puisqu’il a déjà noué des partenariats à l’étranger, notamment avec le Café Dar Al Madina à Sfax (Tunisie), puis avec le Salon littéraire à Bruxelles, aspirant à travers cela à concrétiser un vrai challenge dans l’univers de la culture marocaine.