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Bilan 2019 : Tous les indicateurs au vert pour l’ANAPEC

L’Agence nationale de promotion de l’emploi et des compétences (ANAPEC) a réussi à tirer son épingle du jeu malgré la crise. Les chiffres dévoilés en marge de la réunion du conseil d’administration de l’établissement public montrent que les objectifs sont largement atteints notamment en ce qui concerne la promotion de l’employabilité des jeunes.

Bilan 2019 : Tous les indicateurs au vert pour l’ANAPEC

L’année 2019 était une année exceptionnelle pour l’ANAPEC. Les bilans quantitatifs et qualitatifs des programmes actifs de l’emploi sont toujours en évolution positive : insertion de plus de 118.000 chercheurs d’emploi dans le milieu professionnel ; bénéfice de plus de 7.200 entreprises du dispositif des contrats insertion améliorés ; amélioration de l’employabilité de plus de 36.800 chercheurs d’emploi en difficulté d’insertion ; accompagnement de plus de 4.800 porteurs de projets pour la création de leurs activités socio-économiques ; création de plus de 2.060 activités socio-économiques (très petites entreprises, coopératives, activités individuelles) ; Bénéfice de plus de 120.600 bénéficiaires d’entretiens de positionnement, et plus de 78.500 participations aux ateliers de recherche d’emploi. C’est ce qui ressort globalement du bilan d’activité 2019 de l’Agence. Présenté vendredi 10 juillet à Rabat par le directeur général de l’ANAPEC, Abdelmouneim Madani, lors de la réunion du conseil d’administration de cet établissement public présidé par le ministre du Travail et de l’insertion professionnelle, Mohammed Amkraz, le présent bilan a dépassé toutes les prévisions initiales et dont les objectifs ont été atteints de manière satisfaisante. Dans les détails, l’année 2019 a principalement été marquée par le dépassement de 118.000 insertions en matière d’emploi salarié : 118.308 insertions ont été réalisées au total dans le cadre des programmes de promotion de l’emploi salarié Idmaj et Tahfiz, soit un taux de réalisation de 125% de l’objectif de l’année 2019 (95.000) contractualisé avec le conseil d’administration de l’ANAPEC et une progression de 9% comparativement à l’année 2018.
S’agissant du programme Idmaj, qui porte sur l’emploi salarié au Maroc et à l’étranger et qui concerne aussi bien les contrats de droit commun (à durée indéterminée ou déterminée), que les contrats d’insertion avec leurs spécificités (contrat avec ou sans prise en charge de la couverture sociale, contrat d’intégration professionnelle), les réalisations au titre de l’année 2019 s’élèvent à 108.800 insertions, dont 15.268 dans le cadre du placement à l’international, soit une progression de 6% comparativement à l’année 2018. Dans le cadre de ce programme, le bilan 2019 fait état de 63% insertions réalisées dans le cadre des contrats d’insertion, le reste sous forme de contrats de droit commun (CDD ou CDI), 54% des personnes insérées sont de sexe féminin et 76% des insertions sont réalisées dans les régions de Casablanca-Settat, Rabat-Salé-Kénitra, Fès-Meknès et Tanger-Tetouan-Al Hoceïma.
La même dynamique a été enregistrée au niveau du programme Tahfiz visant l’appui en matière d’emploi aux entreprises ou associations ou coopératives nouvellement créées (date de création entre le 1er janvier 2015 et le 31 décembre 2022), via l’exonération de l’impôt sur le revenu et la prise en charge par l’État de la part patronale au titre de la cotisation due à la CNSS et de la taxe de formation professionnelle pendant une durée de 24 mois et dans la limite de 10 salariés recrutés sur un CDI avec des salaires bruts pouvant atteindre jusqu’à 10.000 DH par mois. Les recrutements effectués entre la date de création et celle du début d’exploitation bénéficient également des avantages accordés. Les actions réalisées en 2019 dans le cadre de la poursuite du déploiement
de ce programme Tahfiz sont significatives. Citons l’organisation par la CNSS et l’ANAPEC, au niveau régional, de séances de sensibilisation et de promotion concernant le dispositif Tahfiz, notamment les dernières dispositions apportées par la loi des finances pour l’année budgétaire 2018. Ntons que le secteur des services dans sa globalité a bénéficié à lui seul du programme de Tahfizà hauteur de 60%. L’année 2019 a connu la poursuite de la mise en œuvre de la mesure incitative «Contrat insertion amélioré». Ce dernier représente une évolution majeure des contrats de stage de formation-insertion régis par la loi n° 16-93, telle qu’elle a été modifiée et complétée à maintes reprises (loi n° 13-98, loi n° 39-06, loi n° 101-14).

Le Défi de l’employabilité 
Eu égard à l’importance de la problématique de l’employabilité, l’ANAPEC œuvre constamment à promouvoir les intuitives porteuses de valeur ajoutée. C’est ainsi que le dispositif d’amélioration de l’employabilité cible plusieurs objectifs dont principalement la réduction de la distance des chercheurs d’emploi par rapport aux besoins du marché du travail et la réponse agile à la problématique de l’inadéquation formation/emploi. Outre les formations techniques qui permettent d’adapter les compétences des chercheurs d’emploi aux besoins du marché du travail, les formations en langues, en soft et en life-skills restent indispensables pour faciliter leur accès à l’emploi.
L’amélioration de ce volet s’est appuyée sur trois programmes phares : la formation contractualisée pour l’emploi (FCE) ; la formation qualifiante et de reconversion (FQR) et le dispositif d’appui aux secteurs émergents (FSE). 
Concernant la FCE, elle vise l’adaptation des profils des futurs recrus aux besoins d’une ou plusieurs entreprises identifiées, selon les spécificités définies par ces entreprises. Le choix de l’opérateur de formation et la sélection des candidats sont de la responsabilité des futurs employeurs et la contribution de l’ANAPEC aux frais de la formation peut atteindre 24.000,00 DH par personne.
La deuxième formation qualifiante et de reconversion (FQR), est dédiée à l’amélioration de l’employabilité des chercheurs d’emploi, à travers des formations arrêtées sur la base des résultats des études prospectives réalisées chaque année par l’ANAPEC, et des offres insatisfaites qui sont traitées par les agences locales, en vue d’identifier et répondre aux besoins potentiels des entreprises en compétences au niveau des différentes régions. L’ANAPEC finance ces formations jusqu’à un montant de 18.000,00 DH par personne.
Le 3e dispositif d’appui aux secteurs émergents (FSE) vise, quant à lui, à renforcer sa compétitivité dans des secteurs qualifiés de métiers mondiaux du Royaume. Ce dispositif permet de répondre aux besoins en compétences des investisseurs des secteurs de l’offshoring, de l’aéronautique, de l’automobile, de l’électronique et des énergies renouvelables et efficacité énergétique, via des formations sur mesure au cours des trois premières années de recrutement des bénéficiaires par l’entreprise. Il octroie aux entreprises bénéficiaires jusqu’à 65.000,00 DH/personne de subvention d’aide à la formation.

Et l’auto-emploi ...
L’orientation entrepreneuriale des jeunes n’est pas en reste dans le processus d’accompagnement et du renforcement du positionnement de l’ANAPEC au niveau des différents programmes et projets nationaux en partenariat avec les différents acteurs concernés par l’entrepreneuriat, et conformément à la vision de son plan de développement à l’horizon 2020. À fin décembre 2019, l’activité «Auto Emploi» a connu les réalisations quantitatives. En témoignent les chiffres présentés : 4.991 inscrits (candidats à l’auto emploi) ; 4.806 bénéficiaires de l’accompagnement (TPE et AGR) ; 2.066 activités socio-économiques créées.
Les entreprises créées ont été financées par des fonds propres, des fonds territoriaux (INDH, plates-formes régionales) ainsi que des fonds spécifiques (Fonds d’appui à la
cohésion sociale, Fonds de la Fondation Mohammed VI…).
Autre point d’amélioration de ce volet concerne la digitalisation des services à destination des porteurs de projet qui constitue une mesure d’accompagnement majeure du plan 2020. Pour cela, l’ANAPEC œuvre continuellement à la diversification des canaux de leur délivrance.
À ce titre, l’année 2019 a vu la réalisation des actions suivantes : la poursuite des travaux de développement du portail auto emploi en vue de sa finalisation et lancement en 2020 ; la finalisation des développements techniques liés à l’application WEB d’information sur les démarches administratives en attente de l’implémentation du contenu mis à jour et adapté et le lancement de l’appel d’offres relatif à la conception de capsules didactiques destinées aux «étudiants entrepreneurs» dans le cadre du projet «Saleem». 
Le monde rural a constitué en 2019 une préoccupation majeure pour l’ANAPEC en raison de son importance démographique, sociale et économique. À cet effet, plusieurs actions de proximité en faveur des exploitants agricoles en quête de compétences et des jeunes ruraux en recherche d’emploi ont été menées, en mettant en place des projets novateurs en termes d’appui au recrutement des employeurs, en concluant des conventions de partenariat avec les organismes interprofessionnels et en généralisant le modèle du dispositif PEJ bâti avec la coopération allemande vers d’autres provinces en partenariat avec les acteurs locaux (communes, INDH…). L’année 2019 a été aussi marquée par la mise en œuvre du programme FBR (Financement basé sur le résultat) en coopération avec le MCA Morocco. Ce programme destiné à une catégorie de population non touchée par l’ANAPEC comme les non-diplômés, les Neets, les jeunes en situation de vulnérabilité plus particulièrement les femmes. Il a permis de sélectionner des associations à but non lucratif et des prestataires privés opérant dans le domaine de l’emploi et de l’assistance sociale à ces populations en vue de les accompagner, selon le modèle FBR, pour intégrer la vie active. 


Repères

plus de 118.000 chercheurs d’emploi insérés dans le milieu professionnel ;
• 7.200 entreprises ont bénéficié du dispositif des contrats insertion améliorés ;
• 36.800 chercheurs d’emploi en difficulté d’insertion accompagnés ;
• 4.800 porteurs de projets accompagnés pour la création de leurs activités socio-économiques ;
• 2.060 activités socio-économiques (très petites entreprises, coopératives, activités individuelles) lancées ;
• 120.600 bénéficiaires d’entretiens de positionnement, et plus de 78.500 participations aux ateliers de recherche d’emploi.

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