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Bruxelles et Londres discutent du format de leurs négociations

Bruxelles et Londres discutent  du format de leurs négociations

Le Royaume-Uni et l’Union européenne ont discuté, lundi du «format» de leurs négociations sur leur relation commerciale post-Brexit, actuellement dans l’impasse avec le risque d’un «no deal» potentiellement dévastateur pour leurs économies. Déjà poussives, les négociations commerciales se sont envenimées jeudi quand les 27 réunis en Conseil ont exigé des concessions de Londres, tout en disant vouloir poursuivre les pourparlers pour arriver à un accord de libre-échange avant l’année prochaine, quand les règles européennes cesseront de s’appliquer au Royaume-Uni. Mais Londres a refusé net, subordonnant la poursuite des discussions à «un changement fondamental d’approche» de la part des Européens. Un porte-parole du Premier ministre Boris Johnson avait souligné que pour les Britanniques, les négociations commerciales étaient «finies». «La balle est dans son camp», a insisté dimanche le ministre britannique Michael Gove à propos du négociateur européen. Il a assuré que la porte des négociations restait «entrouverte» si l’UE modifiait effectivement «sa position».
À Londres lundi matin, le vice-président de la Commission européenne, Maros Sefcovic, a rencontré Michael Gove au sujet de la mise en œuvre du traité de divorce ayant encadré la sortie du Royaume-Uni de l’UE le 31 janvier dernier. Selon l’agence Bloomberg, le gouvernement britannique envisage de renoncer aux dispositions controversées d’un projet de loi qui lui permettrait de passer outre certaines dispositions du traité, et ce en violation du droit international, afin de faciliter les négociations. L’annonce de ce projet de loi avait suscité l’ire de Bruxelles, et sévèrement mis à mal la confiance des Européens, qui ont entamé une procédure d’infraction contre Londres. Le texte compte également de nombreux détracteurs au Royaume-Uni, où il est dénoncé comme mettant à mal la crédibilité de la parole britannique sur la scène internationale. 
Les discussions butent toujours sur trois sujets : l’accès pour les Européens aux poissonneuses eaux britanniques, les garanties réclamées à Londres en matière de concurrence, et la manière de régler les différends dans le futur accord.

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