Des cadres des Finances formés par la BERD

Première formation en partenariat public-privé pour le secteur public au Maroc. Entamée le 24 février, celle-ci est dispensée au profit de 27 responsables et cadres de la Direction des entreprises publiques et de la privatisation (DEPP) relevant du ministère de l’Économie, des finances et de la modernisation de l’Administration.  Cette formation, qui s’achève ce jeudi, s’inscrit dans le cadre du dialogue entre la BERD et le ministère pour le développement des PPP au Maroc ainsi que l’engagement de la banque dans le cadre de l’initiative «G20 Compact with Africa». Celui-ci vise à promouvoir les investissements privés en Afrique dans les infrastructures. 
Cette formation s’inscrit dans le cadre d’un parcours de certification progressif – CP3P –, qui, une fois obtenue, permet d’utiliser le titre «professionnel PPP certifié. Cette dénomination a été créée dans le cadre du programme de certification PPP développé par la BERD, la Banque asiatique de développement, la Banque interaméricaine de développement, la Banque islamique de développement et la Banque mondiale», déclare Marie-Alexandre Veilleux–Laborie, directrice de la BERD pour le Maroc. La certification PPP a pour objectif de développer les infrastructures et les investissements privés au Maroc tout en renforçant les capacités institutionnelles permettant de structurer et mettre en œuvre les PPP. Elle a été développée par un grand nombre des meilleurs experts mondiaux en PPP avec la contribution des banques multilatérales de développement, dont la BERD, pour établir de bonnes pratiques pour les professionnels qui travaillent sur les PPP. 
De même, le premier niveau de cette certification vise à fournir un aperçu général des PPP et présenter les caractéristiques d’un cadre PPP approprié. Finalité : habiliter les bénéficiaires de cette formation pour agir en tant que membres avertis dans le cadre d’un projet de financement des partenariats public-privé. Rappelons que le Maroc est un membre fondateur de la BERD. À ce jour, la banque a investi dans le pays quelque 2 milliards d’euros, répartis sur 60 projets.