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«Célébrons tous ensemble la Musique» pour fêter la fin du mois sacré

À l’instar d’autres organismes et institutions artistiques et culturelles, les Instituts Cervantès au Maroc, en collaboration avec l’ambassade d’Espagne au Maroc, puis les Instituts Cervantès de Tunisie, Oran et Alger ont offert, le 26 mai à 18 h, au large public un grand concert en ligne. Intitulé «Célébrons tous ensemble la Musique». Cet événement a été organisé pour fêter la fin du mois sacré.

«Célébrons tous ensemble la Musique» pour fêter  la fin du mois sacré

Ainsi, à partir des plateformes YouTube et Facebook de chaque Institut, les passionnés de musique ont pu savourer des moments de belles mélodies, chantées avec des voix somptueuses des deux côtés de la Méditerranée. Il s’agit de Samira Kadiri, Begoa Olavide, Omar Metioui, Ihsan R’miki, Lila Borsali, Pedro Bonet, Hemlyn, Lamia Aït Amara, Ignacio Béjar et Nabyla Maan interprétant une série de morceaux pour honorer la fête de Aïd Al Fitr. Des morceaux de la pure tradition méditerranéenne qui ont voyagé à travers le temps et l’espace. Pour leur interprétation, le choix des artistes n’a pas été fortuit, car ils sont tous connus aussi bien dans leur pays qu’ailleurs.
C’est le cas de la soprano marocaine, Samira Kadiri, qui a développé sa fascination pour le répertoire musical traditionnel de l’époque médiévale et de la Renaissance dans la péninsule ibérique, tout en s’embarquant dans une profonde recherche archéologique du patrimoine musical arabo-andalou, chrétien-andalou et ladino. L’artiste Begoña Olavide, qui habite à Tanger, a participé à de nombreuses tournées musicales, avec son large répertoire qui va de la musique médiévale à la musique la plus actuelle.
Un autre Tangérois Omar Metiou, très prisé dans le domaine de la musique andalouse, a fait ses études au Conservatoire de musique arabo-andaloux de Tanger, en se spécialisant dans le luth et la théorie de la musique. Il fait partie de l’orchestre de Larbî Siyyâr de Tanger sous la direction du maestro Larbî L’mrâbet. Dans le domaine du Muwashah, le choix s’est porté sur la voix marocaine Ihsan R’mikí, résidant à Marrakech, qui est spécialisée dans ce domaine et a participé à de nombreux festivals nationaux et internationaux. Quant à Lila Borsali d’Oran, c’est une interprète algérienne de musique andalouse. Elle vit actuellement en Algérie, où elle travaille sous la direction de Abdelhadi Boukoura, et fait des enregistrements avec son orchestre.
Pour ce concert était présent aussi de Rabat le professeur de flûte à bec, Pedro Bonet, qui a donné de nombreux concerts dans plus de 40 pays d’Afrique, d’Amérique, d’Asie et d’Europe, en solo et en diverses formations avec le groupe de musique baroque «La Fola», qu’il a fondé à Madrid en 1977. De Tunisie, c’est Ali Jaziri, chanteur et guitariste, acteur, qui a participé à ce concert. Par ailleurs, Lamia Aït Amara d’Alger a enchanté le public avec des chansons de différents répertoires allant du malouf de Constantine au gharnati de Tlemcen.
De Casablanca, c’est Ignacio Béjar, le multi-instrumentiste et compositeur qui a montré ses compétences dans la musique du monde et la musique soufie qu’il utilise également comme thérapie curative. Et enfin, la jeune chanteuse marocaine de grande projection internationale, Nabyla Maan de Fès, qui est bien connue en Espagne grâce à sa collaboration avec l’Aragonaise Carmen Paris dans le projet Dos medinas blancas.. 

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