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Une centaine d’œuvres créées pendant le confinement

La galerie Free-Arts de la Fondation ALECA accueillera, du 8 au 14 août, une exposition collective d’une centaine de tableaux et dessins sous l’intitulé «Je peins chez moi 2020 : Artistes confinées». Une collection fruit de la période de confinement sanitaire où chacune de ces femmes-peintres a extériorisé son émotion et ses sentiments en cette crise de pandémie. Il s’agit de Ouafae Benzakour, Hakima Jerari, Nouha Fennich, Haddou Senane, Amina Benfattah Sqalli, Atika Saigh, Douja Ghannam, Bouchra Zaghraoui, Sara Arabi et, bien sûr, l’initiatrice du et coordinatrice du projet El Batoul Bargach.

Une centaine d’œuvres créées pendant le confinement

Dix artistes-peintres vont offrir à voir au large public des travaux reflétant des thématiques qui tenaient tant à cœur à ces femmes au moment du confinement sanitaire. Elles ont retenu, par exemple, le sujet du printemps qu’elles ont vécu à la maison, les sorties pour rencontrer les copines, pour faire des courses, pour aller au Hammam, puis un clin d’œil sur les portes des maisons qui sont restées fermées. Sans oublier le sujet «Un air de fraîcheur marine», faisant allusion aux plages devenues inaccessibles. Le septième défi a porté sur le livre, compagnon de toujours.
D’autres défis ont fait partie de cette sélection, notamment «une promenade dans un champ de blé parsemé de coquelicots», «une  promenade dans les buissons et les bois», «une pause-café ou thé». La dixième peinture était sur ce que ces femmes rêvent de visiter en premier après le déconfinement, puis «La liberté» qui a représenté la fête de la musique. Douze intitulés auxquels se sont ajoutés des dessins au crayon.
Des défis que ces peintres ont portés sur les toiles à travers leur imaginaire et leur riche palette colorée. Ces femmes ont travaillé chaque semaine un même thème pour la sélection finale. Le choix des travaux s’est fait à travers un jury d’artistes confirmés, de journalistes spécialisés, de passionnés d’art, de galeristes et critiques d’art au nombre de 29 que l’artiste El Batoul a nommé «Le jury de l’amour». Parmi les artistes du jury, il y avait Bouchta El Hayani, Abdeslam El Qarmadi, Afif Bennani, Saïd Qodaïd et Hassan Boukhari.
Cette aventure donne lieu à une belle exposition très créative qui restera marquée dans les annales de l’histoire de l’art. Car réalisée dans des conditions très spécifiques du confinement sanitaire. Elle offre aussi une diversité de styles, même si les thématiques choisies ont été les mêmes pour toutes les artistes. Ainsi, dès le premier défi, le président de la Fondation ALECA, le professeur Ayade Lemhouwer a sollicité les artistes pour exposer leurs créations à la galerie de la Fondation à la fin du confinement. Après cette exposition, toute la collection ira à l’École supérieure d’architecture d’intérieur, et ce à l’invitation de son directeur Imade Tounsi. 

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