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La chanson évoque le mot «Addamir» dans sa profonde signification

La chanteuse et écrivaine Aïcha Al Waad vient de lancer son nouveau titre «Addamir» (la conscience). Composée par le compositeur Mehdi Abdou sur une poésie du Libanais Nabil Afiouni et des arrangements de Mohamed Yousri, cette chanson a été jouée par l’orchestre du professeur Ibrahim Al Mouji.

La chanson évoque le mot «Addamir» dans sa profonde signification

«Addamir» a été bien accueilli dans le milieu artistique. Ce qui n’est pas étonnant, puisque Aïcha Al Waad veille toujours à choisir minutieusement ses chansons. C’est pour cela qu’elle a pu garder l’image d’une artiste instruite et respectable. En effet, on ne peut penser à Aïcha Al Waad sans évoquer la douce voix très charismatique qui a chanté de très belles mélodies de célèbres compositeurs égyptiens, notamment Baligh Hamdi, Mohamed Al Mouji, Farouq Cherbouni et Hilmi Bakr, puis des Marocains comme Abdellah Issami, Hassan Kadmiri, Hamid Ben Brahim et son frère Mehdi Abdou.
Certains parlent de son absence de l’univers musical qui dure parfois des années. Mais d’autres, qui connaissent très bien son parcours, évoquent surtout son côté artiste engagé, qui fait qu’elle apparaît peu sur la scène artistique. Car Aïcha ne donne signe de vie à ses fans et aux Médias que lorsqu’elle a quelque chose de nouveau à présenter. Sachant que chaque chanson, selon cette artiste, nécessite énormément de travail pour le choix de la poésie et des mélodies. Et bien sûr, elle prend tout son temps pour s’en imprégner et l’enregistrer. «Une œuvre musicale doit parler à l’histoire et non à un moment donné. Je ne veux pas m’aventurer dans quelque chose qui peut un jour me faire du mal. Je ne cherche pas à changer mon style pour faire plaisir aux autres. Je préfère garder mon empreinte et offrir à ceux qui m’aiment la qualité qu’ils ont toujours connue chez moi. Ce n’est pas la célébrité ni l’argent qui m’intéressent. Moi, je fais de l’art», souligne Aïcha Al Waad. 
En effet, Aïcha a mené un parcours des plus sages où elle a su garder son prestige avec des choix judicieux de paroles et de compositions de grande qualité. Mais il faut dire que ce voyage musical n’a pas été des plus simples. «À un moment donné de ma vie artistique, j’ai été contrainte d’aller en Orient pour peaufiner mes connaissances et mon savoir dans cet univers, sachant que, à notre époque, il n’y avait pas au Maroc beaucoup d’institutions pour nous former et nous motiver. Et là, je saisis cette opportunité pour saluer les efforts de S.M. le Roi Mohammed VI de penser à mettre à la disposition des Marocains de grands théâtres comme celui de Rabat et de Casablanca, dont pourront bénéficier les générations à venir et nous-mêmes». 
Rappelons que Aïcha Al Waad a également chanté des chansons religieuses, notamment «Maoulay», un patrimoine qu’on aimerait un jour voir dans la programmation du Festival de Fès des Musiques sacrées, vu qu’elle a, déjà, participé à de nombreuses manifestations musicales au Maroc et en Orient, comme Jarach, Volubilis, Mawazine... En plus de la chanson, Aïcha Al Waad a publié plusieurs écrits, à savoir «Fettouma», «Un Instant de silence» et «Méditations».
Son parcours lui a valu de nombreuses consécrations, entre autres, une attestation de reconnaissance du Festival Jarach (2007), une autre de l’Association des Anciens combattants de l’Égypte, comme elle a été nommée, par l’Unesco, Ambassadrice de bonne volonté pour l’amour et la paix, sans oublier le premier prix qu’elle a eu pour la chanson «Matar fi Achaouarii» (Pluie dans les rues) en 2005. Un riche parcours qui n’a pas encore dit son dernier mot. 

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