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Des chantiers en cascade : La région voit grand pour son développement

Des chantiers en cascade : La région voit grand pour son développement

Les projets structurants se succèdent dans la région de Rabat-Salé-Kénitra et se ressemblent en termes d’ambition et d’impact socio-économique, avec en ligne de mire des méga-chantiers qui changent le visage de la capitale et des villes voisines.
Les villes de Rabat, Salé et Kénitra sont les trois principaux pôles de la région, l’une des plus dynamiques et, économiquement, des plus prometteuses. L’ambition est de mettre en œuvre les différentes stratégies de développement, formant ainsi des locomotives de développement sur tout le territoire régional et promouvant à bien des égards le tissu économique national.
En effet, la capitale administrative du Royaume poursuit son méga programme de développement «Rabat ville des lumières», destiné à la positionner parmi les grandes métropoles mondiales à travers des projets structurants pour la valorisation du patrimoine, la préservation des espaces verts et l’environnement, l’amélioration de l’accès aux services et équipements de proximité, la promotion de la gouvernance, outre la mise à niveau des infrastructures et des équipements de transport, la promotion des activités économiques ou encore la consolidation et la modernisation des infrastructures routières.
Le grand théâtre de Rabat figure parmi les œuvres phares de la ville en tant que pôle majeur d’attraction culturelle. Ayant mobilisé un investissement de plus de 1,5 milliard de DH, l’édifice vise à renforcer l’éclat culturel de la capitale du Royaume.
Sur la même lignée, le Conseil de la région a adopté, en octobre dernier, la convention relative à la création de la Cité des métiers et des compétences (CMC), pour un coût global de 450 millions de DH, financés par le Conseil à hauteur de 70 millions de DH. Ce projet s’inscrit dans le cadre d’une feuille de route visant à doter chacune des régions du Maroc d’une CMC, structure pluridisciplinaire aux missions diversifiées devant émerger comme des leviers stratégiques de la compétitivité, au service de l’intégration des jeunes dans le marché de l’emploi.
Parmi les chantiers de la capitale, il y a en bonne place le programme de réhabilitation de l’ancienne médina de Rabat, un des points forts du programme intégré «Rabat ville lumière, capitale marocaine de la culture», lancé par Sa Majesté le Roi Mohammed VI le 12 mai 2014. Grâce à ce programme, qui mobilise des investissements de 625 millions de DH, plusieurs espaces ont été restaurés et valorisés. Il s’agit notamment de la rue Bab Chellah qui dessert les écoles Mohammed V «Madariss Mohammed Al Khamiss» et la Grande Mosquée «Al Masjid Al Aadam», la rue Souk Essabat et Bab El Bahr.
Au volet du transport routier, l’année 2019 a été marquée par le lancement des travaux d’extension de la ligne 2 du réseau tramway Rabat-Salé. Ainsi, l’extension a permis de relier au réseau le quartier Yaacoub Al Mansour, en passant par l’avenue Essalam, sur un linéaire de 2,4 km comprenant 4 stations pour un investissement de 1,7 milliard de DH. Du côté de Salé, l’extension de la ligne s’est faite sur un linéaire de 4,6 km comprenant 8 stations, reliant le terminus de l’avenue Hassan II au nouvel hôpital de Salé, en passant par l’avenue Zarbia et permettant de desservir les quartiers de Hay Moulay Ismaïl et Al Quariat.
Plus récemment, le projet de réalisation d’une trémie pour décongestionner la place de Bab Lhad et ses alentours, en plein centre-ville de Rabat, a été lancé pour un coût global de près de 40 millions de DH. Ce projet figure parmi les plus significatifs pour un développement intégré de la capitale, en ce sens qu’il permet de métamorphoser un carrefour emblématique à vocation éminemment touristique qu’est Bab Lhad. La trémie prendra son départ à près de 100 mètres de l’intersection des avenues Mohammed V et Hassan II vers le centre commercial Aït Baha avec un double sens et une bretelle vers l’avenue de l’Égypte.
Un autre projet en cours de mise en œuvre concerne la nouvelle gare routière de Rabat qui a mobilisé une assiette foncière de plus de 8 hectares, avec une superficie couverte de plus de 21.000 m². Relié directement à l’autoroute Rabat-Casablanca, ce projet comprend 46 quais pour autocars, un parking pour stationnement courte durée (24 places) et un autre pour stationnement de longue durée (20 places), ainsi que des espaces de restauration et d’attente.
Conçue selon une architecture moderne, la future gare, d’un coût estimé à 160 millions de DH hors aménagements extérieurs, devra contribuer au décongestionnement du trafic à l’intérieur de la ville et à l’optimisation du transport des voyageurs, notamment à travers l’amélioration des services fournis.
En outre, dans le souci de créer un nouvel espace de détente pour les habitants, la Grande piscine de Rabat a été inaugurée à l’occasion de la saison estivale 2019 pour le plus grand bonheur de la population de la capitale et ses visiteurs. Cette infrastructure, qui s’étend sur 17.000 m² sur la côte atlantique au niveau du quartier Yaacoub Mansour, s’inscrit dans le cadre du programme «Rabat ville lumière, capitale marocaine de la culture», l’ambition étant de renforcer l’offre touristique de la région de Rabat-Salé-Kénitra. Ainsi, ce projet dispose de quatre bassins réservés aux différentes tranches d’âge, ainsi que de vestiaires, d’échoppes et de parkings pour véhicules et motos. Sur la rive droite du fleuve Bouregreg, la ville de Salé connaît plusieurs projets de développement dont l’objectif consiste à consolider son rôle dans le tissu économique et social de la région. Parmi ces projets figure la mise à niveau de l’ancienne médina de Salé (2019-2023), destinée à valoriser le patrimoine matériel et immatériel de la ville pour une enveloppe budgétaire de 900 millions de DH.
Ce projet, présenté devant S.M. le Roi Mohammed VI en octobre 2019, concerne la mise à niveau des infrastructures, l’amélioration de la mobilité urbaine, la mise en valeur du patrimoine, le renforcement de l’accessibilité aux activités sociales et la promotion de l’attractivité touristique et économique de la ville, à travers la création de deux axes touristiques sur 4 km et de trois espaces dédiés à la présentation et à la vente des produits artisanaux.
Dans la capitale de la région du Gharb, Kénitra, moult projets sont en cours de mise en œuvre dans le cadre du plan stratégique du développement durable de la province (2015-2020) qui s’articule autour du plan de développement de la ville de Kénitra, de Souk Larbaa El Gharb, des communes rurales ainsi que des destinations balnéaires de Moulay Bousselham et Mehdia.
En ce sens, des conventions ont été signées récemment en vue de dynamiser les moteurs de développement au niveau des différents domaines d’intervention territoriale de l’Agence urbaine, et ce à l’occasion de la tenue de la 19e session de l’Agence urbaine de Kénitra-Sidi Kacem-Sidi Slimane. Il s’agit des accords relatifs à la valorisation du patrimoine architectural et urbain des provinces de Sidi Kacem, Kénitra et Sidi Slimane, signés par les trois préfectures et Conseils provinciaux, l’Agence urbaine compétente, l’Université Ibn Tofaïl, la Direction provinciale de la culture de Kénitra, le Conseil régional de l’ordre des architectes de Rabat-Salé-Kénitra et l’Association des promoteurs immobiliers de Kénitra. Il est également question des accords-cadres relatifs à la transformation numérique des espaces au niveau de ces provinces, signés par les trois préfectures et conseils provinciaux et l’Agence urbaine. 
La région de Rabat-Salé-Kénitra ambitionne, à travers ces chantiers structurels de développement, à favoriser une croissance intégrée à même de développer ses principaux pôles dans les domaines économique, social et culturel et d’améliorer les conditions de vie de la population. 

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