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Le Chef du gouvernement relève l’importance de la contribution de la société civile à l’édification du Maroc de demain

Sous le signe «Partenariat entre l’État et la société civile : pour améliorer la participation citoyenne», le ministère d’État chargé des Droits de l’Homme et des relations avec le Parlement a organisé une cérémonie qui a mis en avant la contribution de la société civile dans l’édification du Maroc de demain.

Le Chef du gouvernement relève l’importance de la contribution  de la société civile à l’édification du Maroc de demain

Le Chef du gouvernement, Saâd Eddine El Othmani, a souligné, vendredi à Rabat, l’importance de valoriser la contribution de la société civile à l’édification du Maroc de demain. Intervenant à une cérémonie organisée par le ministère d’État chargé des Droits de l’Homme et des relations avec le Parlement, à l’occasion de la Journée nationale de la société civile (13 mars), M. El Othmani a affirmé que cette célébration intervient conformément aux Instructions Royales et reflète l’intérêt accordé par le Souverain à la société civile et à la valorisation de son rôle constitutionnel et juridique, en tant qu’acteur et partenaire essentiel en matière de prise de décision pour le gouvernement, les instances élues et les autorités publiques.
Mettant en relief les rôles avant-gardistes joués par la société civile après l’indépendance, il a assuré que le gouvernement ne cesse de lui accorder un intérêt particulier, en œuvrant à élargir le champ de l’initiative civile et en lui apportant le soutien et l’accompagnement nécessaires. Dans ce sens, il a noté que depuis 2011 le tissu associatif a connu un développement remarquable, relevant la hausse du nombre d’associations déclarées auprès des autorités administratives locales. Par ailleurs, le Chef du gouvernement a souligné l’importance du partenariat entre les instances officielles et la société civile, le considérant comme un levier essentiel pour la réalisation du développement, des droits de l’Homme et de la démocratie, pour la réduction de la pauvreté, ainsi que pour l’amélioration des services d’éducation et de santé. De ce point de vue, M. El Othmani a indiqué que le gouvernement a engagé des efforts considérables, notamment à travers un développement juridique, avec la promulgation de nouvelles lois et un développement organisationnel, avec des procédures et ateliers visant à faciliter l’action de la société civile et l’accès à l’information.
Le gouvernement s’est également employé à promouvoir les principes de bonne gouvernance dans la gestion du partenariat entre l’État et la société civile, en consolidant la culture de l’évaluation et du suivi, ainsi qu’en adoptant un cadre contractuel basé sur les résultats et un ciblage optimal des domaines d’intervention, ayant permis une amélioration du cadre participatif.
De son côté, le ministre d’État chargé des Droits de l’Homme et des relations avec le Parlement, Mustapha Ramid, a assuré que son département était déterminé à redoubler d’effort afin de contribuer aux politiques et législations dédiées à la société civile et visant à promouvoir ses valeurs, libertés, responsabilités, gouvernance, probité et rôles, et à répondre à ses aspirations et revendications concernant les conditions adéquates à l’exercice de ses actions à but non lucratif et sa participation volontariste au développement humain durable et à la diplomatie parallèle. Dans ce cadre, le ministère œuvrera à la mise en œuvre de son plan d’action 2020-2021, en partenariat avec les différents départements gouvernementaux, le Parlement, les collectivités territoriales et les autres parties prenantes, a-t-il noté. Il a cité, dans le même sens, les chantiers engagés en matière d’autonomisation juridique de la société civile, de démocratie participative, de concertation publique, d’action associative volontaire, de consolidation du système de communication, de partenariat et de collaboration entre le gouvernement, les autorités, les établissements publics, les collectivités territoriales et la société civile et le soutien public des ressources humaines de cette dernière et de ses capacités institutionnelles.
Il s’agit également, poursuit-il, de l’élaboration de cadres et programmes référentiels communs pour la promotion des ressources et compétences humaines s’activant dans l’action associative, de la qualification des cadres des départements ministériels et des collectivités territoriales en matière de gestion des relations avec la société civile, de la mise en œuvre des mécanismes de démocratie participative, de la promotion des valeurs et de la culture de la société civile et de la valorisation de l’action volontaire et solidaire.
À cette occasion, il a été procédé au lancement des préparatifs de la quatrième édition du Prix de la société civile et de l’ouverture des candidatures. Cette cérémonie, organisée sous le signe «Partenariat entre l’État et la société civile : pour améliorer la participation citoyenne», a connu la participation de représentants de la société civile, de départements ministériels, de collectivités territoriales et d’institutions constitutionnelles. 

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