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Le délégué de l’Agence du Bassin hydraulique de Sakia El Hamra et Oued Eddahab, Boutal Lembarki, a indiqué lundi dernier que dans le cadre du Programme prioritaire national d’approvisionnement en eau, l’offre hydrique dans la région porte sur la réalisation de 5 petits barrages, 4 au niveau d’Aousserd, et un barrage à Oued Eddahab, d’une capacité de 2.224 millions m³. Intervenant dans le cadre d’une réunion de sensibilisation sur le programme national d’approvisionnement en eau potable et d’irrigation 2020-2027, M. Lembarki a également fait savoir qu’une station de dessalement de l’eau de mer à Dakhla, avec une capacité de 17.300 m³/j, figure dans ce programme national. Ce programme comprend en outre une série de projets relatifs au développement et au renforcement de la recherche des ressources hydriques au niveau de la région, en vue de renforcer l’offre hydrique, notamment en milieu rural, a-t-il poursuivi, tout en mettant l’accent sur la réutilisation des eaux traitées, qui va fournir de grandes quantités d’eau qui seront utilisées au niveau des espaces verts de la ville.
De son côté, la représentante de l’Office national d’électricité et de l’eau potable (ONEP), secteur de l’eau, Nadia Bentaleb, a mis en exergue les efforts fournis par l’Office qui a mobilisé 29.300 m³/j à travers des forages de 500 m de profondeur. Dans ce sillage, Mme Bentaleb a indiqué que le débit de production d’eau potable dans la région est passé de 4.320 m³/j en 1982 à 9.500 m³/j en 2004, avant d’atteindre 21.000 m³/j aujourd’hui, ce qui a permis de répondre aux besoins de la population en eau potable, précisant que le réseau de distribution en eau potable a atteint 3.200 km. De même, une station de traitement des eaux usées, avec une capacité de 10.000 m³/j, a été réalisée pour l’irrigation des espaces verts, a-t-elle poursuivi. Dans le cadre des programmes d’approvisionnement et d’amélioration de l’eau potable au niveau de la région durant la période 2020-2027, il a été procédé au renforcement des ouvrages de distribution d’eau potable via la station de dessalement de l’eau de mer à Dakhla, avec une enveloppe budgétaire de 250 millions de DH, a-t-elle ajouté.
Il s’agit également de la réhabilitation des équipements hydro-électromécaniques au niveau de la première station, avec un débit de 110 litres/s, nécessitant un budget de 4,2 millions de DH et le renforcement des ouvrages au niveau des Centres de Lmhiriz et Bir Gandouz (37 millions de DH), a-t-elle noté. Dans l’optique d’améliorer le rendement des réseaux de distribution, Mme Bentaleb a cité la réhabilitation du réseau vétuste d’eau potable à Dakhla (tranche urgente), avec un montant de 3,3 millions de DH, et la tranche complémentaire (36 millions de DH). En outre, elle a mis l’accent sur le projet relatif à l’approvisionnement en eau potable des villages des pêcheurs au niveau Aarich-N’tirift (22 millions de DH), Labouirda (36,6 millions de DH) et du centre Aïn Bida (44 millions de DH).
Le chef de la division de l’irrigation à la Direction régionale de l’agriculture, Hassan Al-Mousaoui, a quant à lui souligné que la convention comprend deux axes inhérents aux spécificités de la région, à savoir le soutien de la reconversion individuelle en irrigation localisée de manière à économiser et valoriser les eaux destinées à l’irrigation, avec un montant de 5 millions de DH. Quant au deuxième axe, a noté M. Moussaoui, il est lié à l’amélioration de l’abreuvement du cheptel dans la région de Dakhla-Oued Eddahab, et ce à travers des forages pour un coût total de 17,7 millions de DH.
