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Les cinq premières préoccupations des chefs d’entreprises liées à l’environnement

Les cinq premières préoccupations des chefs d’entreprises liées à l’environnement
Le Forum économique mondial de Davos a mené une enquête auprès de 750 dirigeants d’entreprises qui déplorent l’incapacité des gouvernements à prévenir le changement climatique. Ph. DR

En prévision de la grand-messe annuelle, du 21 au 24 janvier dans les Alpes suisses, le Forum économique mondial de Davos a mené une enquête auprès de 750 dirigeants d’entreprises. Il en ressort que leurs cinq premières préoccupations, pour les dix prochaines d’années, sont toutes liées à l’environnement. En tête de classement des préoccupations arrivent les événements météorologiques extrêmes et l’incapacité des gouvernements économique à prévenir le changement climatique. «Les avancées scientifiques signifient que les risques climatiques peuvent être modélisés avec davantage de précision et être incorporés dans la gestion des risques et les projets des entreprises», souligne auprès de l’AFP John Drzik, président du cabinet de conseil Marsh and McLennan Insights. Ce constat est partagé par l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) qui publiait, en novembre dernier, une étude sous le titre «Aligner coopération pour le développement et action pour le climat : la seule voie à suivre». Le résultat est édifiant :
seulement 20% la part de ses financements dédiés au développement étaient ciblés sur le changement climatique. Ce taux passe à 40% lorsque ces financements émanent des organismes de l’ONU et des banques de développement.
«Le financement du développement est encore utilisé pour des activités qui compromettent le développement durable et il n’y a pas de forte tendance à la hausse des parts de financement liées au climat pour faire face aux risques climatiques croissants dans les pays en développement», avaient commenté les rédacteurs de l’OCDE. Cette situation peut paraître paradoxale devant la croissance des investissements au profit des énergies propres. D’après la même source,
à l’échelle mondiale, les pays ont quasi doublé leurs financements verts depuis l’Accord de Paris de 2015, pour les porter de 5,6 milliards de dollars par an en moyenne entre 2014 et 15 à 12,2 milliards de dollars par an en moyenne entre 2016-2017. Seulement, 1,4% du financement total du développement (283 milliards de dollars) a bénéficié à des activités relatives aux combustibles fossiles. 

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